Y aurait-il une crise coté ladyboys et bars en Thaïlande ?
Publié : 08 oct. 2018, 01:31
ça faisait quelque temps que je voyais des signes avant coureurs. Pour moi, la Thaïlande, c'est (et j'ai bien peur de devoir dire c'était) le pays où on pouvait se payer les services d'un ladyboy à peu de frais. Au début des années 2000, des touristes se sont offerts à peu de frais quelques belles séances avec des stars du porno qui travaillaient à Nana Plaza, notamment au bar Cascades (devennu Charades depuis), Longmint, Areeya, Minty, puis plus tard Bee, Nadia, ShaSha, Lala, Wawa, Pai, Champagne, Enjoy, Mos, et bien d'autres encore. C'était devenu presque une routine : nouvelle apparaissait sur les sites de vidéos et le temps de la localiser, elle faisait partie des anciennes les plus cotées.
A Pattaya, on trouvait des ladyboys partout. Comme le disait le guide du Routard au début des années 2000, "c'est Sodome et Gomorrhe", avertissement raisonnable pour les non ilitiés aux ladyboys et à ceux qui auraient voulu visiter la ville accompagné de leur femme et enffants.
Phuket représentait un must. L'idéal était de lever un ladyboy en "long time" et d'aller visiter les îles dans la mer d'Andaman avec elle.
Mais ces maudits signes avant coureurs sont apparus.
ça a commencé avec le coup d'état de 2014. L'armée a renversé le premier Ministre une sociale démocrate qui s'apprêtait à faire voter une loi d'amnistie pour blanchir son frère premier Ministre une quinzaine d'année en Thaïlande avant d'avoir été destitué pour corruption et détournement de fonds. Il se dit que ce coup d'Etat aurait été commandé par le défunt roi afin de maintenir l'ordre public au moment où il ne se sentait plus assez fort alors qu'il sentait sa fin approcher.
Une des premières mesure des militaires a consisté à décréter un couvre feu préjudiciable au tourisme, en particulier aux bars qui devaient fermer à minuit. Cette mesure a été assouplie puis supprimée mais elle a mis certains bars en difficulté et poussé des ladyboys de bar dans la rue.
Ensuite, il y a eu tous ce que j'ai pu écrire sur les bars après 2014 : séduisants en apparence mais se comportant de plus en plus comme des pièges à touristes avec des ladyboys formés à plumer les clients. Les mauvaises affaires ne s'arrêtaient pas dans les bars. Les prix se sont mis à monter aussi avec les freelancers (dont une bonne moitié sont des ladyboys de retour d'un hôtel où elles ont passé un "short time" avec un clientet cherchant à doubler la mise pour rentabiliser leur barfine). A partir de la mi-2014, mes prix se sont mis à augmenter, l'explication la plus souvent fournie étant "il y a moins de clients". Vous devinez le cercle vicieux.
A Pattaya, lesprix sont restés plus stables mais ce sont les durées de "short time" sui se sont raccourcies, les clients se plaignant là aussi de ne pas être satisfaits. En parallèle, j'ai vu des anglais ou des australiens se plaindre sur des forums que les bars ne tournaient pas bien. ça m'a étonné car la logique eut voulu qu'ils profitassent de l'aubaine pour négocier des services à leur avantage, mais ils préféraient maugréer contre les clients qui préféraient siroter un verre dans leur appartement, dans un bar non dédié aux ladyboys (ou aux filles) et s'adressaient aux ladyboys pour des rencontres en freelance. Les bars ont d'ailleur réagi en incitant leurs ladyboys à passer des annonces sur site thaifriendly pour attirer les clients dans le bar ou alors négocier une rencontre en freelance mais en prenant soin de leur faire augmenter leurs prix en demandant un "taxi money" équivalent à un bar fine.
Je me suis dit que je délirait ayant quelques distances avec les quartiers où se situent les bars de ladyboys, notamment à Pattaya. Le business finirait bien par se remettre des secousses de 2014.
A Pattaya, on trouvait des ladyboys partout. Comme le disait le guide du Routard au début des années 2000, "c'est Sodome et Gomorrhe", avertissement raisonnable pour les non ilitiés aux ladyboys et à ceux qui auraient voulu visiter la ville accompagné de leur femme et enffants.
Phuket représentait un must. L'idéal était de lever un ladyboy en "long time" et d'aller visiter les îles dans la mer d'Andaman avec elle.
Mais ces maudits signes avant coureurs sont apparus.
ça a commencé avec le coup d'état de 2014. L'armée a renversé le premier Ministre une sociale démocrate qui s'apprêtait à faire voter une loi d'amnistie pour blanchir son frère premier Ministre une quinzaine d'année en Thaïlande avant d'avoir été destitué pour corruption et détournement de fonds. Il se dit que ce coup d'Etat aurait été commandé par le défunt roi afin de maintenir l'ordre public au moment où il ne se sentait plus assez fort alors qu'il sentait sa fin approcher.
Une des premières mesure des militaires a consisté à décréter un couvre feu préjudiciable au tourisme, en particulier aux bars qui devaient fermer à minuit. Cette mesure a été assouplie puis supprimée mais elle a mis certains bars en difficulté et poussé des ladyboys de bar dans la rue.
Ensuite, il y a eu tous ce que j'ai pu écrire sur les bars après 2014 : séduisants en apparence mais se comportant de plus en plus comme des pièges à touristes avec des ladyboys formés à plumer les clients. Les mauvaises affaires ne s'arrêtaient pas dans les bars. Les prix se sont mis à monter aussi avec les freelancers (dont une bonne moitié sont des ladyboys de retour d'un hôtel où elles ont passé un "short time" avec un clientet cherchant à doubler la mise pour rentabiliser leur barfine). A partir de la mi-2014, mes prix se sont mis à augmenter, l'explication la plus souvent fournie étant "il y a moins de clients". Vous devinez le cercle vicieux.
A Pattaya, lesprix sont restés plus stables mais ce sont les durées de "short time" sui se sont raccourcies, les clients se plaignant là aussi de ne pas être satisfaits. En parallèle, j'ai vu des anglais ou des australiens se plaindre sur des forums que les bars ne tournaient pas bien. ça m'a étonné car la logique eut voulu qu'ils profitassent de l'aubaine pour négocier des services à leur avantage, mais ils préféraient maugréer contre les clients qui préféraient siroter un verre dans leur appartement, dans un bar non dédié aux ladyboys (ou aux filles) et s'adressaient aux ladyboys pour des rencontres en freelance. Les bars ont d'ailleur réagi en incitant leurs ladyboys à passer des annonces sur site thaifriendly pour attirer les clients dans le bar ou alors négocier une rencontre en freelance mais en prenant soin de leur faire augmenter leurs prix en demandant un "taxi money" équivalent à un bar fine.
Je me suis dit que je délirait ayant quelques distances avec les quartiers où se situent les bars de ladyboys, notamment à Pattaya. Le business finirait bien par se remettre des secousses de 2014.