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Putin je vais plus chez Burger King c est pas de la française

Alors pour revenir au sujet, oui ça doit être dur pour elles (en Europe en tout cas) de ne pas vivre seules, car transsexualité (qui irait présenter une trans à sa mère ou à son père ou à ses amis ?) + prostitution (mais ça, ça peut s'arrêter vite). Mais faut pas les enterrer non plus.

Perso, cela ne me dérangerai en aucune manière de présenter une Trans à mes amis (je ne parle pas de ma famille car je n'en ai quasiment plus) .
A partir du moment où deux personnes sont heureuses ensemble, je ne vois pas où est le problème, il faut savoir ce que l'on veut dans la vie ...
S'interdire d'être heureux sous prétexte que l'autre est une Trans, à mon sens, c'est débile.

Si c'est pour être heureux, évidemment. Mais en même temps, la réalité c'est que la quasi-totalité d'entre nous ne partage ses préférences sexuelles que sur ce forum ...

Et avant d'être heureux, il faut aussi commencer par sortir du rapport sexe / argent.

Alors rien d'insurmontable, mais ça fait beaucoup d'obstacles tout de même (par rapport à un couple plus "normé" - hétéro comme homo).

Mouais, vu le niveau d'intolérance croissant dans notre pays, je pense que la maxime "pour vivre heureux, vivons cachés" est toujours d'actualité.

Alors pour revenir au sujet, oui ça doit être dur pour elles (en Europe en tout cas) de ne pas vivre seules, car transsexualité (qui irait présenter une trans à sa mère ou à son père ou à ses amis ?) + prostitution (mais ça, ça peut s'arrêter vite). Mais faut pas les enterrer non plus.

Si on aborde le sujet de la prostitution, déjà, premier point, comme tu le dis, ça peut s'arrêter à tout moment.

Ensuite, selon moi, c'est vrai que le sujet est peut-être plus délicat à aborder avec la famille et les amis, et le mieux est certainement de n'en parler à personne: après tout, chacun a peut-être ses propres zones d'ombre et ses secrets dans sa vie et personne d'autre n'est obligé de les connaître ...

Une petite anecdote: il y a quelques semaines, j'étais bloqué pendant une semaine en province et je me faisais un peu chier loin de ma copine Trans.
Je lui ai acheté un billet d'avion pour qu'elle vienne me rejoindre: elle m'a alors spontanément donné ses vrais noms et prénoms (que j'ignorais jusqu'alors) pour remplir la réservation mais elle a ajouté: "ça, chéri, c'est un secret entre toi et moi ..... et ça doit le rester ..."
Sur le même formulaire, autre difficulté (énorme pour moi ! ): je devais préciser si elle était Monsieur ou Madame: j'étais très très très gêné et ne sachant que répondre, j'ai failli laisser tomber l'achat du billet. Puis je me suis dit que ce serai con, je me suis ravisé, j'ai pris mon courage à deux mains car je ne savais pas quels mots employer pour aborder le sujet "délicatement et proprement" vis-à-vis d'elle, et surtout, je tenais absolument à éviter de la vexer. Je l'ai appelée et elle m'a indiqué le plus naturellement du monde (et sur un ton qui m'a complètement désarmé): " mais chéri, mon passeport est au nom de Monsieur, tu dois donc remplir Monsieur ... "
Ben voyons, elle est pas facile, la vie ?
Il faut dire aussi qu'elle a l'habitude de voyager souvent en avion (au contraire de moi ! ...)

Comme quoi, ça se passe beaucoup dans la tête en effet.

Et nos copines trans qui ont déjà franchi l'obstacle du "regard des autres" sont certainement prêtes.

Quand à nous ... ben peut-être pas encore, même si ça comporte une part de lâcheté et/ou de raison.

Et puis la société évolue. Qui aurait cru, il y a 30 ans, que les homosexuels auraient un jour pu se marier ? Il y aura toujours des cons à qui ça ne plaît pas, mais l'essentiel est que ça soit "globalement" accepté. Même des années 30 aux années 80, des hommes vivaient en couple, sous le même toit, en province, et ils avaient quand même des amis et une vie sociale riche (ce n'est pas théorique, j'en ai connu, c'était des amis d'enfance de ma famille).

Bref, la solution Pepito, à priori tu l'as : être amoureux. Il faut de toutes façons commencer par ça

Pour ce qui est de vivre avec une vénale, je me base sur des échecs que j'ai vécus avec des filles. Pour une pute avec ou sans mac, un client est une proie et il faut lui pomper son argent. Le problème était amplifié par le fait qu'il s'agissait d'une étrangère. Les frontières sont aussi des barrières à la bonne entente. Il n'y a pas que les différences de langage mais aussi le fait qu'une étrangère ne considère pas son client d'une autre nationalité qu'elle comme un ami. J'ai aussi pu observer le cas d'une fille qui s'est mariée avec un compatriote et qui l'a quitté pour retourner sur le trottoir (pute d'un jour ...).

J'ai vu des phénomènes similaires avec les trans. Il faut dire que la plupart des trans qu'on fréquente viennent de l'étranger. Ces barrières, j'ai pu les observer avec des asiatiques (j'en ai pas mal parlé dans mes posts sur l'Asie). Le plus frappant à mes yeux, ce sont celles qui se prétendent non vénales (beaucoup de cas avec des philippines) mais qui le sont autant que des ladyboys de bar ou de rue avec en prime le fait qu'elles sont nulles sur un plan sexuel.

J'ai lu sur un forum que les relations entre un ladyboy et un occidental se terminent toujours par une dispute même si ça dure plusieurs années. Il y a bien aussi quelques stars ou starlettes qui ont une relation plus ou moins suivie avec des séjours dans le pays du boyfriend (C'était le cas d'Emmy) voire qui arrivent à changer de boyfriend ou de "sponsor" mais jusqu'à quand ? J'ai aussi vu le cas d'une ex fille de bar qui s'est fait retirer ses prothèses en silicones et qu'on a photographié travaillant dans un marché à transporter des cageots, reconvertie en homme.

Par contre je ne sais pas ce qu'il en est des latinas et encore moins des françaises, car après tout, il y a des trans françaises non vénales mais on ne sait pratiquement rien sur elles.

Pour ce qui est des préjugés ou du regards des autres, on peut toujours se promener main dans la main dans les rues de Pattaya avec la créature qu'on a (ou qu'on va) payer. Tout le monde s'en fout car ça fait partie du business. Par contre, si on va se promener en province avec un trans rencontré à Pattaya, les thaïs se diront qu'ils ont affaire à un pauvre con qui a besoin d'un trans pour baiser, même s'ils ne diront rien. Les relations avec un ladyboy sont même parfois encouragées car le ladyboy demandera de l'argent à son boyfriend pour entretenir sa famille (une famille thaï ou d'un autre pays asiatique, c'est parfois pire que le pire des proxénètes).
J'ai aussi vu des couples avec un gay et un ladyboy. L'homosexualité est mal vue en Thaïlande car elle est perçue comme un manque de générosité. Un homme doit fonder une famille et l'entretenir. Par contre, une fois ses enfants élevés, il continue de fournir de l'argent à sa femme et les femmes ne dédaignent pas que leur mari ait une amourette avec une trans tant qu'il ne met pas l'équilibre (financier) de la famille en danger.

Personnellement, ça ne me dérange pas d'être vu avec une trans tant qu'elle passe pour une fille, mais ça me dérange si on voit que je suis avec un travelo. (DSL je suis comme ça). Pour ce qui est des préjugés en France, je pense qu'on a réussi à accepter les couples homosexuels, le mariage homosexuel, mais pas les couples homme/trans. Je crains même que les homos ne reconnaissent pas de tels couples comme des couples homos ou comme des couples dignes d'être défendus contre les préjugés.

Concernant une éventuelle relation avec un trans, il y a longtemps que j'ai découvert ma limite. Comme indiqué ci-dessus, j'aime une trans tant qu'elle est féminine dans ses traits et dans son caractère (même si c'est un travesti très douce et très féminine par ailleurs). Il m'est parfois arrivé de me faire violence pour ne pas répondre à certains posts sur le forum : "vous aimez cette horreur avec son gros bide d'homme ou son visage masculin", mais je me suis dit que j'allais passer pour un troll.
Certains traits masculins m'amusent parfois comme quand j'allais au B2B, mais il s'agissait d'une rencontre furtive. J'ai pris l'habitude de ne parler "long time" qu'avec un ladyboy qui passe pour une fille. Je me suis même parfois traité de salaud ou de cynique, mais il m'est arrivé de ne pas poursuivre une relation (avec peut-être la promesse de se revoir) à cause de ce seul critère. J'admire ceux qui savent en faire abstraction, mais ce n'est pas mon cas.

Personnellement, ça ne me dérange pas d'être vu avec une trans tant qu'elle passe pour une fille, mais ça me dérange si on voit que je suis avec un travelo. (DSL je suis comme ça).

Idem pour moi, la Trans doit ressembler à une femme, avoir toute la féminité d'une femme, s'habiller en femme, etc ... tout en gardant son plus qui fait sa particularité .

Comme indiqué ci-dessus, j'aime une trans tant qu'elle est féminine dans ses traits et dans son caractère (même si c'est un travesti très douce et très féminine par ailleurs).

Ok avec toi pour une Trans féminine dans ses traits et aussi dans son caractère, mais impossible pour moi d'adhérer pour une travestie même comme tu dis (très douce et très féminine).
J'admire ceux qui rencontrent volontairement des travesti(e)s car pour moi, c'est au dessus de mes forces !

Je me demande si Samutprakan n'entend pas, par travesti très douce et très féminine, une trans avec peu de poitrine. Comme les femboys asiatiques.

Un travesti, c'est socialement un homme, et de temps en temps il met des vêtements de femme et se féminise.

Mais une trans en début de traitement par exemple, avec des petites pointes aux seins mais pas siliconée (et qui se considère comme une femme et pas comme un homme), c'est une trans.

Enfin, pour ma distinction ...

biboplove a écrit :Je me demande si Samutprakan n'entend pas, par travesti très douce et très féminine, une trans avec peu de poitrine. Comme les femboys asiatiques.

Un travesti, c'est socialement un homme, et de temps en temps il met des vêtements de femme et se féminise.

Mais une trans en début de traitement par exemple, avec des petites pointes aux seins mais pas siliconée (et qui se considère comme une femme et pas comme un homme), c'est une trans.

Enfin, pour ma distinction ...

vaste sujet sans fin, considérer tout les aspects de la vie de couple avec un trans n'est vraiment pas la chose la plus simple
d'abord avant tout l'abandon de la prostitution
puis le statut de l'homme seul à celui d'homme marié ou en couple,
il faut pouvoir assumer les charges financieres pour les deux où bien la copine à un travail
puis le quotidien dans la maison (tâches ménagère)
ensuite la vie sociale (amis, familles état civil de la compagne)
plus mille petites choses du quotidien
mais il y a des compensations, qui valent le coup d'essayer, sous peine d'avoir des regrets pendant le restant de sa vie

d'abord avant tout l'abandon de la prostitution

ah, ça c'est sûr, c'est la B-A-BA du début du commencement de l'Article Premier, et non négociable !

le quotidien dans la maison (tâches ménagère)

Pas vraiment un problème: en principe, elles font tout ça déjà chez elles: la grande majorité des Trans reçoivent dans un appart' correct et propre, elles sont très propres sur elles, elles se font leur popote, la lessive ou laverie, les courses au supermarché, etc ...

puis le statut de l'homme seul à celui d'homme marié ou en couple,

Il n'y a rien d'obligatoire, il y a des millions de couples qui vivent ensemble sans être ni mariés ni pacsés ...

ensuite la vie sociale (amis, familles état civil de la compagne)

bien sûr, c'est valable pour les deux lorsqu'ils ont leurs amis respectifs et ça doit se gérer en couple, de la même manière qu'un couple traditionnel

biboplove a écrit :Je me demande si Samutprakan n'entend pas, par travesti très douce et très féminine, une trans avec peu de poitrine. Comme les femboys asiatiques.

Un travesti, c'est socialement un homme, et de temps en temps il met des vêtements de femme et se féminise.

Mais une trans en début de traitement par exemple, avec des petites pointes aux seins mais pas siliconée (et qui se considère comme une femme et pas comme un homme), c'est une trans.

Enfin, pour ma distinction ...

C'est à peu près ça l'idée. Il peut s'agir d'un femboy non asiatique (je ne sais pas si d'un point de vue étymologique, le mot "femboy" ne concerne que des asiatiques) ou autre chose. Il y a des "trans" qui ne prennent pas d'hormones, n'ont pas forcément de cheveux longs, se lookent en homme au travail et reprennent une apparence féminine dans leur vie privée. Il y a aussi des sissis ou "femboys" débutants (et jeunes) qui testent leur féminité en se travestissant, comme quoi je repousse la limite assez loin.

Par contre, je ne considère pas comme un trans, Robert le routier qui se maquille et met une perruque, ou le membre de transgirls, passif qui se dit qu'il va économiser une rendez-vous chez Camillamaksud en allant vendre une passe à Samutprakan.
J'ai eu un cas limite comme ça de ladyboy le mois dernier. Il y aurait plein de choses à dire sur le sujet autant sur les travs que sur nous mêmes.

biboplove a écrit:

Quand à nous ... ben peut-être pas encore, même si ça comporte une part de lâcheté et/ou de raison.

Je comprend pas bien le sens de ta phrase: pourquoi une part de lâcheté et/ou de raison ?