Entre les mains des exécutants des politiques : les fonctionnaires, soit ils appliquent les directives à leur sauce, soit ils manifestent massivement quand ils ne sont pas d'accord ou ne peuvent pas assaisonner à leur sauce la decision.
Entre les mains du peuple : qui cherche systématiquement un bouc émissaire, mais qui prend rarement la responsabilité d'une sur-consommation d'état.
Le politique lui n'a que son mandat, qu'il doit tenter de renouveler et sa politique doit supporter l'alternance ...
La solution passe par des réformes, mais faire des réformes en France c'est impossible.
On se lamente d'avoir des morts sur les routes, mais on manifeste pour que l'on ne controle pas la vitesse ou l'alcoolémie. Si vous posez la question : "pourquoi ne doit on pas boire et conduire ?" la réponse majoritaire largement est : "car on risque une contravention importante" ... alors que la bonne réponse serait : "parce que c'est dangereux" ...
100% d'accord...
Le gros problème c'est les carriéristes. ils existent non seulement chez les éxécutants mais aussi chez les politiciens. Ils se rangent toujours du côté de la "majorité des avis" des gens qui comptent pour leur carrière.
La démocratie est faussée parce que les politiques "du grand centre" (c'est à dire sans les extrêmes gauche et droite) ne sont capables que de faire avancer deux types d' idées:
1- les bien-pensantes que beaucoup trouvent lourdes, mais seule une petite majorité a le courage d'être contre (exemples: limitations de vitesse, immiscions dans la vie privée, taxe carbone, et peut-être bientôt pénalisation des clients de prostituées). C'est une des conséquences de la féminisation de la société, les femmes sont plus enclines à abandonner les libertés individuelles pour un hypothétique "bien commun". Dans le même registre on peut classer le port du casque obligatoire en moto et le port de la ceinture (j'y viens plus tard).
2- Celles qui plaisent à la majorité. Il y a plus de pauvres que de riches, donc toute mesure en faveur des pauvres passe, et il est très difficile de corriger des erreurs faites dans le passé.
D'autre part, au sujet de la justice sociale:
Je vois tout le temps sur F2 des nord-africains ou des roumains venus en France sans un sou, qui trouveraient normal que le gouvernement les loge. allo?
S'exprimer contre ces demandes est percu souvent comme de la xénophobie.
Justice sociale pour moi, ca va dans les deux sens. Il n'y a pas de justice sociale à loger et nourrir gratuitement des étrangers sans le sou.
En ce qui concerne les morts sur les routes, c'est peut-être dans ce domaine que je peux exprimer mon point de vue libéral.
La cause numéro un des accidents reste la connerie.
Lorsque l'accident ne concerne que celui qui a fait la connerie, il y a une certaine justice et il ne faut pas trop regretter cet accident (par exemple motocycliste sans casque, automobiliste sans ceinture).
Je suis d'avis qu'il faut réglementer la route de facon rationnelle.
Sur beaucoup d'autoroutes la limitation à 130 est trop basse.
Une régulation de la vitesse en fonction du trafic ferait plus de sens, par exemple pas de limitation lorsqu'il y a moins de 10 véhicules par voie et par minute, jusqu'à 100 lorsque le trafic est dense. Les moyens techniques existent sur les autoroutes pour réaliser cela.
Sur certaines routes de campagne, le 90 est excessif et casse-cou.
Il s'agit d'adapter la vitesse aux circonstances.
Je suis en faveur d'un contrôle plus intensif du respect du code de la route, notamment en ce qui concerne les conducteurs occupant la voie du milieu en permanence. Ils causent accidents et embouteillages. Il y a aussi ceux qui déboitent à 120 KmH pour dépasser un camion qui se profile à l'horizon, distant de 2 Km...
Enfin, il faut distinguer les dommages à autrui (très injustes) des dommages à soi ou aux personnes dont le conducteur a la responsabilité.
Le mot qui compte est
responsabilité.
Le port du casque obligatoire a réduit le nombre d'accidents fataux sur deux roues.
Je ne trouve pas qu'il faut en être fier.
Le motocycliste ne risque que sa propre vie (pour laquelle il est responsable) en ne portant pas de casque et outre l'intervention inacceptable de la loi dans la vie d'un citoyen majeur, la peur du gendarme protège des inconscients qui auront alors l'occasion d'être inconscients à nouveau dans d'autres circonstances et risqueront peut-être alors la vie d'autrui au lieu de la leur.
Au lieu d'un décès net on garde vivant un problème potentiel futur.
Je suis pour le port obligatoire du casque pour les
mineurs uniquement.
Pareil pour la ceinture dans les voitures.
Il faut récompenser ceux qui se comportent de facon responsable envers la société.
Mais ce qui est fait est le contraire:
- on verse de l'argent aussi aux paresseux (RMI ou le nouveau nom qui change tous les 2-3 ans... je ne prétends pas que tous ceux qui le recoivent sont paresseux, je dis que les paresseux le recoivent aussi)
- on donne des logements gratuits à des immigrés non-invités, certains n'ayant pas de travail, alors que des francais ont de la peine à payer leur loyer en travaillant dans deux jobs
- on "oublie" les dettes des ménages surendettés
etc.
et ceux qui paient pour tout cela sont les gens responsables qui:
- travaillent et paient des impôts (comme des cons)
- ont porté leur ceinture ou leur casque et ne sont pas morts dans les accidents
- ne se sont pas surendettés et remboursent
etc.
Ce sont ceux qui se comportent de facon correcte qui sont pénalisés.
Et si on analyse où va l'argent versé aux pauvres... eh bien il va aux très riches, et non dans l'économie "moyenne".
Qui profite de l'économie de surconsommation: les très grands groupes et les très riches... qui ne paiement pas leurs impôts en France, donc inutile de vouloir augmenter les impôts pour les riches, c'est injuste, car cela ne touchera pas les bonnes personnes.
Il faut réformer... hélas, comme le général a répondu tantôt à son aide de camp Couve de Murville (que j'ai eu le plaisir de rencontrer), "vaste programme".
Trop vaste pour un petit président... ou un grand.