Salut à tous,
Je reviens écrire sur le forum après quelques semaines d'absence. Je ne rencontre pas des TS tous les jours. Voici mon excuse. Celle-ci vaut ce qu'elle vaut. Je l'ai promis à Ruben. Ruben, promesse tenue.
Je n'ai plus la date exacte de ma rencontre avec Jacqueline, ma mémoire commençant un petit peu à me faire défaut. Dans le courant du mois de mai 2021, à Colmar. Oui, ça doit être ça.
Je m'étais promis de lever le pied. Les promesses qu'on se fait à soi-même, c'est comme les bonnes résolutions. Ça tient quelques jours, et puis basta ! Basta !
Il fait gris, il pleuviote un peu, il fait lourd. Le temps alsacien est ce qu'il est. J'ai chaud dans ma bagnole et, par conséquent, ça se ressent. La route qui me mène à Colmar est quasiment déserte. Le contact avec Jacqueline fut courtois et relativement rapide. Pas de SMS interminables, pas de longues heures sans réponses. Jacqueline répond assez vite.
Je suis sans doute l'un des plus jeunes du forum mais l'expérience accumulée au cours des dernières années me fait penser qu'une fille qui répond assez vite est une fille qui n'a pas beaucoup de clients ou qui répond pendant qu'elle rencontre. C'est une pensée. Je laisse le choix à chacun d'en débattre. En toute courtoisie, bien évidemment.
La grisaille commence à s'accentuer de plus en plus. Je tournicote dans les rues de Colmar en essayant de repérer les lieux. J'ai l'impression que le centre-ville n'a plus de secrets pour moi. Je gare ma voiture au même endroit qu'à l'accoutumée. Les rues perpendiculaires à la place Rapp sont en travaux. Le même endroit qu'à l'accoutumée est un peu plus loin que d'habitude.
Il se passe de longues minutes avant que l'horaire véritable du rendez-vous ne soit fixé. Je tourne un peu en rond dans Colmar (c'est une ville de taille moyenne, il faut dire les choses comme elles le sont. C'est pas Paris quoi), en zieutant un peu partout. Les jeunes femmes en pantalon taille haute, en legging, en décolleté me fond de l'oeil. Je ne dis rien et remet mon courage à demain. Je continue à déambuler en cherchant un distributeur de billets. Je n'en trouve pas de suite et commence à m'inquiéter. Légèrement certes, mais m'inquiéter tout de même.
Jacqueline me confirme l'horaire du rendez-vous. Je suis censé là voir dans une petite dizaine de minutes. Naïvement, je me mets à courir. Frénétiquement. Comme ça, pour le plaisir de produire un effort. Je n'aime pas courir. L'effort aura duré une septantaine de mètres. J'arrive dans la rue mais ne trouve pas la bâtisse. Pas la moindre trace du numéro de l'immeuble. Rien. Absolument rien. Je l'appelle. Elle ne décroche pas. Elle me confirme l'adresse. J'ouvre les yeux. Le logement est en face de moi. Une grande porte, un jardin privatif. J'ai l'impression de m'être téléporte dans une arrière-cour parisienne. Je me mets deux claques, façon Rémy di Gregorio lors d'une fin d'étape de Paris-Nice, afin de me prouver que je suis encore en Alsace.
Jacqueline vient me chercher à l'entrée. C'est la première fois, nonobstant Sabrinita, qu'une escorte vient me chercher. Elle ressemble aux photos, le dresscode (jean taille haute et décolleté) est plus ou moins respecté. Rien de négatif à écrire sur ces questionnements. L'appartement, situé dans une résidence moderne, est relativement spacieux. De l'espagnol résonne dans l'appartement. L'ordinateur portable est rivé sur les commentateurs d'une élection présidentielle d'Amérique latine. L'accent est chantant; m'enfin, je ne comprends rien.
Jacqueline commence à m'embrasser de manière plus ou moins tendre. Elle est assez GFE. Je file prendre une douche et commence à tergiverser. Un peu. Beaucoup. Passionnément. Elle ressemble aux photos, mais quelque chose me fait douter. J'ai envie de partir. Là. Tout de suite. L'impression de retomber dans mes travers, l'impression de tomber dans une addiction aux relations tarifées.
Elle est quelqu'un de plutôt gentille, et d'assez respectueuse des désirs de ceux qu'elle rencontre. Las, la conversation est plutôt difficile. En effet, elle maitrise autant le français que je peux discutailler en espagnol. Elle ne comprend pas trop mes phrases et se contente d'acquiescer à chacune d'entre elles. Les "Oui bb" s'enchaînent comme les attaques françaises dans le Tour de France. Le rapport est banal. Pas exceptionnel, pas fade non plus. Plutôt banal.
J'apprendrai plus ou moins difficilement qu'elle est très croyante et, à l'instar des sud-américaines que j'ai eu le loisir de rencontrer, très portée sur la famille. Pas chrono pour un sou, nous continuons à nous embrasser jusque devant le pas de sa porte. Je la quitte non sans, une dernière fois, lui avoir pris sa main.
Je repars en direction de ma voiture en constatant, benêt, que je ne la retrouve plus. Je me perds durant dix, vingt, trente minutes en empruntant des chemins de traverse. Je rentre via des routes secondaires en priant pour que la pluie ne s'abatte sur ma Ferrari Enzo de couleur rouge (en réalité, une citadine italienne grise). Je rentre à bon port après un détour de quasiment quarante minutes. Les promesses qu'on se fait à soi-même reviennent vite. Si elles ne pouvaient jamais partir...
À retenir :
- Jacqueline ressemble aux photos
- GFE
- tarif league (150€/h)
- possibilité d'être passif + sexe dans la norme
- appartement à la décoration soignée dans un quartier somme toute assez calme bien que situé au centre-ville
Note : 13/20
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