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Quelques anecdotes de rencontres en vrac. Pour le plaisir.

Publié : 28 mai 2019, 20:43
par Beijaflor
Un petit florilège qui ne concerne pas que les filles trans, loin de là, et qui s''étale aussi sur de nombreuses années, trop nombreuses 'tain.

Imprévisible et magnifique !

- sous le signe de la domination avec « maîtresse » G. Mais je n’arrive pas à accrocher à ce cérémonial D/s et je m’écroule de rire à chacune de ses demandes… On passe donc à un cunni punition, qui se transforme vite en cunni fontaine. Camerounaise, elle a un clito énorme, vraiment, sort des râles d’outre-tombe, flippants, et puis… m’inonde littéralement et à plusieurs reprises les cheveux de squirt.

- sous le signe du partage avec M., gentille métisse Inde Afrique aux cheveux tressés super joliment. Relation chaude sans tabous GFE/PSE où malheureusement je ne suis pas très en forme malgré le gel chauffant, ce qui l’inquiète je le vois bien. Comme souvent j’en viens alors à devoir me masturber, juste avant de venir, je la vois soudain se contorsionner, se glisser sous moi pour m’offrir un CIM improvisé et revenir m’embrasser avec illico…

- sous le signe de la surprise avec S., la plus débridée (sans jeu de mot) de toutes mes petites chinoises. Adepte des massages, j’aime tant m’allonger et me laisser câliner (et parfois aussi marcher sur !) le dos. Mais en cette occasion, S. attrape une lingette, me rafraîchit stratégiquement, avant de me prodiguer un anilingus surprise. Et aussi de me montrer son petit doigt en riant en disant que c’est celui-là qu’elle a inséré, ce qui l’amuse beaucoup visiblement.

- sous le signe du rafraîchissement avec V., mon amour de V., fille trans brésilienne. Ce jour-là, après les retrouvailles et le déshabillage, V. me propose un café. S’éclipse, revient avec une grande tasse, et sur une impulsion de génie, y trempe soudain son sexe avant de me le présenter. On ne sait que choisir.

- sous le signe de l’acrobatie, toujours avec V. Une petite brune, bien entendu, et surtout un gabarit qui nous permet d’improviser. Chez une copine à elle ce jour-là, avec un comptoir dans la cuisine, ce sera notre tremplin pour effectuer des portés, et baiser debout comme au cinéma lol, elle accrochée à mon cou, moi maintenant ses jambes jusqu’à ce que je n’en puisse plus.


Mignon !

- blackette rue Saint Denis, elle porte un pansement autour de la jambe et j’y ai donc fait bien attention. Elle m’accompagne au retour et insiste pour me payer une bière en terrasse. Elle est si gentille qu’on repasse au distributeur et donc chez elle aussi pour un second round. J’ai longtemps gardé ce petit briquet vert qu’elle m’avait laissé aussi. Même après qu’il ait cessé de marcher.

- petite brune (décidément) rue Saint Denis. Rien de spécial mais c’est juste le sosie absolu d’une petite serveuse du bar que je fréquentais au lieu d’aller à la fac. A s’y méprendre. Fantasme réalisé donc par procuration.

- K., gentille domina brésilienne. Pendant les choses sérieuses (c’est à dire après entre autres la cordelette en bas et les pinces à linge en haut), m’informe gentiment que je n’ai pas de « profondité » (sic) mais ça je le savais déjà ! C’est par contre la seule à avoir su utiliser un gode sans m’exploser. Un gode noir assez imposant, mais… lisse.

- H., ma chinoise préférée, qui chante en chinois (et très bien d’ailleurs) pendant le massage final. Si seulement elle pouvait éviter le Goldman en fond sonore pendant les ébats ce serait parfait.

- C., fille trans argentine, qui me baise bien et finit par me supplier « j’ai envie de jouir chéri ». Ben comment dire, be my guest…

- M., fille travestie brésilienne black immense, à qui je dis tu sais tu peux peut-être essayer d’être active la prochaine fois si tu veux, et qui me dit : non ! avec toi je veux être passive, toujours. Oh la la.

- H., fille trans brésilienne indienne, qui me dit : toi tu ne me traites pas comme une pute, tu pars pas comme un voleur après avoir joui et tu continues à me caresser. Ben moi si on me jette pas dehors de toute façon j’ai du mal à partir…

- H., fille travestie guyanaise, qui un jour me dit non c’est gratuit aujourd’hui. Bon de toute façon je connais sa boîte aux lettres en bas alors… Une fois suivante elle me proposera un intermède avec une copine fille à elle. Une crème cette fille.


Chelou !

- A., cette chinoise qui a une technique bien à elle pour la fellation améliorée. Enroule une mèche de ses cheveux longs autour du sexe (avec préservatif), et s’en sert pour amorcer un mouvement de va et vient. Bien entendu c’est super nul, ça coince le préservatif et la peau, voire ça asphyxie la bête. J’évite soigneusement les préliminaires désormais.

- cette toute petite brune beurette à Pigalle. Moche selon les critères des mâles alpha. Mais moi j’aime bien évidemment son petit visage un peu chiffonné et son petit corps galbé. Au cours d’une de nos rencontres et sans que je me rappelle pourquoi, assis tous les deux, je me retrouve à la doigter gentiment pendant qu’elle s’accroche à mon cou en gémissant un peu, tout doucement. Je pensais qu’elle fredonnait en fait. Ça dure un bon moment avant que je ne m’aperçoive de deux choses. Mes doigts sont légèrement brunâtres et je pense que la période était un peu limite, et surtout je réalise qu’elle a une grosse mèche de mes cheveux entortillée dans la bouche et qu’elle m’a copieusement bavé dessus hihi.

- P., cette gentille fille trans Philippine qui ne veut pas se séparer de son Teddy Bear énorme qui trône sur son lit, même quand il nous retombe sur la tronche quasiment à chaque coup de rein. J’ai bien tenté de l’évacuer mais apparemment elle aime bien se cacher à moitié en dessous pendant l’acte. A noter qu’il m’était arrivé la même chose avec une chinoise rue Saint Denis et un Mickey tout aussi énorme et vacillant.

- La sœur de E. (j’avais rencontré les deux mais je ne me souviens bizarrement plus du prénom de l’une). Sans doute l’équivalent féminin d’un éjaculateur précoce : en voiture ou à l’hôtel près des Maréchaux, commençait à jouir en une minute seulement après le début des opérations, et se fourrait ma main dans sa bouche pour étouffer le son. Sans doute pas du chiqué, car un autre jour que je la doigtais gentiment, je sentais son vagin pulser et se déformer comme si les parois s’éloignaient de mes doigts, une sensation très bizarre et jamais rencontrée depuis. C’est aussi elle qui m’avait saoulé toute un après-midi au téléphone parce que sa sœur n’était pas encore réapparue et qu’elle pensait que j’étais le dernier à l’avoir vue… Mais c’est une autre histoire.

- A., immense fille travestie antillaise, montée comme un âne. M’invite à faire la locomotive pendant la pénétration, comme pour ces exercices pour femmes enceintes en fait. Quand je n’en peux plus et que nous sommes en petites cuillères, que je prends sa main pour m’entourer de son bras en un geste de blotissement, elle l’interprète comme si je lui demandais de m’étrangler…


Loose !

- L., toute jeune fille trans blackette que je ramène du bois deux jours de suite chez moi. Qui s’est fait voler toutes ses affaires bien entendu, et c’est un moindre mal quand on s’installe au bois n’importe où sans en connaître les règles… Et qui s’endort (profondément) la seconde fois pendant que je la suce… Je laisse passer une demi-heure puis je la ramène, un peu sur ma faim quand même…

- chez H., fille trans philippine, après avoir bourriné deux bonnes heures, je suis dans la douche quand j’ai soudain une sensation très bizarre et inconfortable. Je n’ai pas le choix que de devoir uriner directement là. Et c’est un caillot et un flot de sang que j’évacue… J’y suis peut être allé un peu fort. Et les 2g d’aspirine y sont sûrement pour quelque chose aussi. Je n’oserai plus uriner de nouveau avant plusieurs heures mais plus rien de spécial n’arrivera pourtant.

- à l’hôtel avec N., dominatrice très soft. J’ai voulu essayer des trucs…, j’ai posté un message sur un site, elle m’a répondu OK, elle est super mimi et gentille et veut bien s’occuper de moi. A un moment elle s’éclipse dans la salle de bains, et revient en se demandant à voix haute si j’avais demandé uro par hasard. Parce que là c’est trop tard mais il lui reste peut être quelques petites gouttes (sic). C’est une vraie occasionnelle qui me demandera de la photographier pour une nouvelle annonce


Relou !

- rue de Budapest (Saint Lazare), ah oui je ne t’ai pas dit je n’ai pas de studio, ici on est dans le local poubelles on va faire ça à la sauvage dit-elle (sic) en descendant son jogging gris sous lequel elle ne porte rien

- rue Mogador (Trinité), pas de problème pour le cunni, je prends juste ta montre en otage, et je te la rendrai quand tu seras repassé au distributeur…

- rue Germain Pilon (Pigalle), je te pique tes lunettes dans la rue et je ne te les rends que si tu me files ton blé. Parce que tu sembles avoir arrêté ton choix sur une autre fille trans que moi, là !

- chez moi, tiens tiens mes tickets restaurants et mon Walkman (ouais ça date ça va hein) ont disparu après la visite de la fille qui avait aussi un petit gun dans son sac à main…

- dans ma voiture, départ familial en vacances. Oh putain y’a encore un préservatif côté passager que j’évacue in extremis… Par contre le fond de teint sur les montants de pare-brise je ne pourrai rien y faire

- dans les douches, que du gel douche parfumé à mort, seule solution, se doucher à l’eau. Vaut mieux sentir un peu la transpi que le monoï en plein hiver

- dans la cuisine, dans l’évier déjà à moitié rempli de trucs innommables, mais pas trop le choix, sa préparation était plus que douteuse et j’ai dû mettre un terme à la chose avant de me sauver sans me retourner

- t’habites où ? T’es marié, t’as des enfants ? Tu fais quoi, tu gagnes combien ? Tu en vois d’autres ? Tu reviens quand ?

Re: Quelques anecdotes de rencontres en vrac. Pour le plaisi

Publié : 28 mai 2019, 22:03
par ruben
Énorme !
Tu es bien le KING !!!

Publié : 28 mai 2019, 22:40
par golgotaxxx
oui très très bon
j'aimerai avoir ta prose!
c'est pas une battle mais je me souviendrai juste de la trans que je voyais Guy Mocquet dont j'ai oublié le nom, on a passé la soirée à parler de son degat des eaux, de Paris, de Niamodel, avant de baiser tendrement...
réveil au petit matin avec des baisers chastes et un sentiment de respect mutuel...
j'aimerai savoir ou elle est aujourd'hui, si elle va bien...

Publié : 29 mai 2019, 08:24
par raymont
c'est vraiment sympa ces anecdotes, certaines mériteraient un lien pour qu'on puisse les retrouver

Publié : 29 mai 2019, 13:34
par biboplove
Ah oui très chouette ! Et en plus deux lignes max à chaque fois et pourtant tout y est, on imagine parfaitement la scène à chaque fois :D

Le coup du préso et de la tâche dans la voiture, ça m'a même rappelé une ou deux mauvaises scènes :grin:

Publié : 29 mai 2019, 20:11
par Magnum
Ah y'a d'la matière là (même parfois au sens propre..), c'est la fête du slip à tous les coins de phrases...
Quelle richesse, ça foisonne, ça fleure bon la luxure, le stupre, j'adore!!! Comme dis Raymont, y'en a quelques unes qu'on aimerait mieux connaître.
Même si des fois j'me dis qu't'es un peu zinzin (au mieux), en tout cas bien déjanté... Je plaisante hein!!
Ne te vexe pas, ne change rien, et continue à nous régaler..
Merci

Publié : 29 mai 2019, 22:35
par Beijaflor
Magnum a écrit :Comme dis Raymont, y'en a quelques unes qu'on aimerait mieux connaître.
Merci
Sur le nombre, y'en a pas mal qui ont disparu de la circulation :( j'aurais dû en profiter un peu plus parce qu'il y en avait des terribles mais j'aime trop trop papillonner en fait
Magnum a écrit :Même si des fois j'me dis qu't'es un peu zinzin
Oui ça on me le dit souvent que je suis un peu particulier, voire borderline... J'ai de plus en plus tendance à manger à tous les râteliers. Comme le dit une de mes rencontres from outerspace, le genre est fluide. Et la sexualité aussi hihihi.

Publié : 30 mai 2019, 11:09
par Pepito
biboplove a écrit : Le coup du préso et de la tâche dans la voiture, ça m'a même rappelé une ou deux mauvaises scènes :grin:
Ah oui, moi aussi ...
Mais bon, maintenant ya prescription, ça remonte à 30 ans, du temps de mon ex-femme ...

Publié : 30 mai 2019, 12:10
par Pepito
Anecdote avec N. :

Il y a quelques années, un soir de 14 Juillet, N. me dit: ce soir, on va au feu d'artifice au Château de Versailles, ma soeur (une Trans elle aussi) y sera avec son mari et sa fille ...
Ok, pourquoi pas ?

On arrive sur place, feu d'artifice ok, on va ensuite prendre un pot à la terrasse d'un bistrot, puis on décide d'aller dans une boîte de nuit dans la vieux Versailles.

Tout se passe bien, on passe tous une excellente nuit, sauf que ma copine de l'époque (N.) est complètement bourrée après quelques bières et autres boissons ...

Au petit matin, on finit par sortir de la boîte tant bien que mal, ma copine ne tient quasiment plus debout et elle se met à pisser toute sa bière en pleine rue à quelques pas de la boîte ...
Je revois encore la tronche ahurie (le mot n'est pas trop fort !!!) de quelques badauds lorsque qu'elle sort son sexe d'homme après avoir soulevé sa mini-robe et son string ...

Bref, ensuite, on continue à marcher (le vrai mot est plutôt tituber !) un peu en direction du parking souterrain où j'avais garé ma voiture, je la soutiens du mieux que je peux pour tenter de la faire marcher à peu près droit et, à un moment donné, je n'en peux plus de la soutenir ...

Je l'assois donc sur les marches d'une boutique, je lui explique que je vais chercher la voiture et que je reviens la chercher dans quelques minutes ... (de toute manière, elle est tellement bourrée qu'elle n'a rien entendu...), ce que je fais et je l'installe dans la voiture (pas vraiment facile avec un corps inerte !) ...

La belle est complètement dans le coma et en conduisant pour la ramener chez elle, je réfléchis qu'on n'arrivera jamais à monter les étages pour arriver jusqu'à son appart' ...

Je décide alors de me dérouter et de la ramener chez moi (j'habite en RDC, c'est plus facile !) ...

On arrive donc à la maison, et je traîne littéralement la belle N. complètement inconsciente jusqu'au lit où je l'allonge ...

Je crois qu'elle ne s'est réveillée qu'en toute fin d'après-midi en me demandant où elle se trouvait (elle n'était encore jamais venue chez moi auparavant) ...

Heureusement, ma femme était en vacances ...

Publié : 12 juin 2019, 02:24
par banx69
J’adore ces anectodes !!! Continuez !!!

Publié : 12 juin 2019, 12:40
par biboplove
Pepito a écrit : Je crois qu'elle ne s'est réveillée qu'en toute fin d'après-midi en me demandant où elle se trouvait (elle n'était encore jamais venue chez moi auparavant) ...

Heureusement, ma femme était en vacances ...
Et hop, on change les draps, on lave la serviette qu'on lui a prêtée, on prie qu'elle n'ait pas trop fouillé dans les affaires de madame (en particulier les bijoux) et pour que les voisins restent discrets s'ils la croisent.

Aaaah l'esprit aventurier, quand ça nous tient :grin:

Publié : 05 août 2019, 22:08
par admin
Je vais ajouter quelques anecdotes... voici la première

Thailande, il y a quelques années... j'avais rencontré une fille, Jar, 18 ans, 1m50 et 38 Kg, canon, adorable, petits seins pointus et peau couleur de miel. elle travaillait dans un bar, on s'entendait bien. Elle me raconte l'histoire d'une fille du même bar qui ne parle pas un mot d'anglais et qui a eu un client avec un grosse bite. Quand le type la pilonnait, ca lui faisait mal et elle lui aurait dit "no stop" "no stop"! alors ils continuait plus fort et de plus belle. grands gestes démonstratifs et alcool aidant on était tous morts de rire. la collègue en question était là aussi et riait aussi tout en confirmant les faits.

évidemment, on va à mon hôtel et comme elle a l'air très canon et bien jeune, la réception scrute bien sa carte d'identité. on baise donc comme des lapins pendant quelques jours (1300 baht/jour barfine comprise pour ceux que ca intéresse) avant que je me vois distrait par des obligations familiales.

Quelques semaines plus tard, je lui demande ou elle est, elle me répond dans une plantation à envoron 100 Km. Elle me dit "tu peux venir si tu veux" comptant fermement que je ne viendrais pas, mais je lui réponds "OK". gros silence. puis "welcome, 555" (le chiffre 5 se prononce "ha" en Thai).

c'est un des côtés cools des Thailandais, on peut les prendre au mot, la plupart ne se défilent pas.

j'enfourche donc ma Yamaha Nouvo Elegance et conduis environ 2-3 heures pour la retrouver sur la grand route et elle me guide vers la "plantation". c'est un genre de petit hangar agricole avec murs en parpaings et toit en tôle. en guise de salle de bain, il y a une étuve et pour les toilettes, c'est le troisième palmier à gauche m'a-t-on expiqué.
m'y attendaient le père, la mère, des cousins et cousines et pas mal d'autres personnes dont la position sur l'arbre généalogique je n'ai soit pas retenu soit pas compris.

il doit y avoir environ une dizaine de membres de la famille de Jar en train de scruter un de ses julots (moi). je me sens un peu penaud.

à part un genre d'étagère où trône une télé cathodique, il n'y a pas de meubles, c'est donc à même le sol qu'on me présente un gros panier de fruits, bananes, ananas, pastèque.. tout pousse là. après les salutations et les regards des curieux, la plupart retournent dans les plantations, et la mère reste me faire la conversation. En Thai, évidemment. je me vois questionné sur ma situation maritale, d'où je viens, etc. apparemment, mes réponses lui plaisent bien! on sent qu'elle espère que je prenne sa fille pour femme. beaucoup de rires aussi, parce que je lui fais tout répéter 10 fois et mon baragouinement est très approximatif.

Après une heure ou deux, on me signale qu'il est l'heure de partir. "pai thiao" on va faire un tour. ok. tout le monde (14 personnes +/- 1 ou 2) sur le pickup. papa conduit. une cousine m'offre une amulette Buddhiste. je suis complètement interlocqué par ce geste de bonté et remercie profusément.
Je file 500 baht à Jar et lui dis d'organiser un arrêt chez le marchand de bière et d'acheter une caisse de Leo pour principalement la sustenance des mâles. grand sourire de papa.
ils ont aussi acheté des gobelets et un gros sac de glacons.

La ballade se poursuit et on s'arrête aussi à un magasin "généraliste". Un genre de "bazar" comme il y en avait avant en France. ils y achètent plein de trucs, parmi lesquels ventilateur et un genre de couverture épaisse à motif de "Doraemon" (le célèbre chat-robot), dont je me demandais ce qu'il pouvaient bien en faire, il était 17:00 et il faisait 36° à l'ombre.
Le périple se poursuit, on atteint la côte. cocotiers, plage au sable blanc, et un hotel. Jar me dit qu'elle a déjà séjourné dans cet hôtel avec un anglais qui la baisait furieusement quand il n'était pas saoul.
On s'arrête à la plage.
Il est l'heure de trinquer. on marche un peu les pieds dans l'eau en regardant le coucher de soleil magnifique, l'amulette de Buddha autour du cou et Jar au bras qui me tripote la bite. la vie est belle et romantique.
plus haut sur la plage, papa s'enfile un gobelet de bière Leo avec des glacons avec les autres mâles à la position familiale indéfinie. peut-être le petit ami de Jar était de la partie. ou pas. c'est comme ca en Thailande.

la nuit tombe rapidement après le coucher du soleil. quelques baisers mal cachés de la vue de la famille plus tard, on repart. il reste encore deux tiers de la caisse de Leo, ce qui me surprend. personne n'est bourré. on arrive un peu plus tard dans l'obscurité dans une petite ville au bord de la mer. il y a de l'animation. l'écran géant sur la place du village retransmet du foot et il y a des chariots-cuisine pour manger. je me fends d'environ 600 bahts pour payer à manger à ceux qui veulent. la plupart sont très minces avec un appétit d'oiseau. le seul gros, en comparaison, c'est moi.

on s'assoit un moment devant l'écran géant. le foot se termine et est suivi d'un film. tout le monde s'emmerde sec, donc on repart vers la "plantation". beaucoup des passagers du pickup s'évanouissent dans l'obscurité remplie de bruits d'animaux. papa et quelques mâles (difficile d'appeler ces gringalets à l'âge souvent indéfinissable des hommes) restent pour trinquer quelques bières à la lumière d'une ampoule esseulée et profiter des derniers glacons. il y a une télé, Jar met des dessins animés et rigole aux gags.
Jar compare le nombre des pîqures de moustiques du jour sur elle et sur moi. j'en ai beaucoup moins. "tammai yung chorp kin khon thai leh mai chorp khon farang ???" je lui réponds que moi aussi c'est elle que je préfère pîquer. sourire mignon.

bientôt ne restent plus que papa, mama, une ou deux soeurs de Jar et une ou deux cousines.
l'intérieur de la tôle est divisée en compartiments par de fines parois de bois en bas, et des croisillons en haut pour laisser passer la lumière. toujours à la lueur de la seule ampoule je vois bientôt qu'ont été disposés à l'intérieur d'un compartiment le nouveau ventilateur et l'épaisse couverture en guise de matelas.
Jar me dit qu'on va dormir là.

C'est bientôt l'extinction des feux. il fait toujours dans les 28°C, peut-être plus à l'interieur. L'étuve est dans la pièce d'à côté. j'y vais pour me brosser les dents. L'étuve est un grand réservoir d'eau dans la pièce dont on prend de l'eau avec des écuelles en plastique pour s'en asperger pour se laver. Jar se lave entièrement avec attention particulière à son con avant de me désabiller et de me laver aussi avec une attention particulière pour ma bite. Fourires.
Il n'y a pas de porte entre cette pièce et l'autre, nous entendons TOUT de ce que font les parents, soeurs et cousines dans l'autre pièce. Donc la conclusion inverse est que les autres ne perdent pas une miette de ce que Jar ei moi fabriquons en nous lavant...

L'ampoule s'éteint enfin.
c'est à moitié nus, que moi et Jar regagnons notre compartiment dortoir. L'amulette balance à mon cou.
on s'étend sur la paillasse à même le sol, améliorée de l'épaisse couverture à motif de Doraemon achetée au bazar.
évidemment, on ne dort pas.
on chuchote des conneries, et quand on pense avoir chuchoté trop fort, on se tait et tend l'oreille et on constate que quand on cesse de faire du bruit, les autres cessent aussi. hum...
et on entend les autres RESPIRER. et on entend quand ils BOUGENT UN BRAS. et on entend les cousines/soeurs chuchoter elles aussi. bordel.
Jar me tripote la bite.
hum.
Je lui tripote le chatte.
et ce qui devait arriver arrive: on baise. là. ni les parents ni les soeurs, cousines et sans doute tout le voisinage n'en perdent une miette.
Jar est adorable. On jouit en même temps, c'est un beau feeling, le revers de la médaille est que le ressenti fait aussi penser au mariage.
Je pense qu'on a été discrets.
(ouais, alors qu'on entendait les autres RESPIRER, mais bien sûr)
surtout qu'après on est allés tous les deux à l'étuve pour se laver à nouveau... moultes chuchoteries et fourires évidemment.

une fois retournés à la paillasse, on arrive à s'endormir.
Jar se réveille avant moi et se précipite pour se laver les dents avant de revenir m'embrasser.
C'est aussi ca la Thailande: les femmes vont souvent se brosser les dents avant d'aller embrasser leur homme qui pue de la gueule.

papa et mama furent d'un calme OLYMPIEN et ont fait comme si rien n'était.
papa disparait dans les champs et mama me présente à nouveau des fruits en guise de petit déjeuner, et un gobelet avec une mixture Nescafé.
c'est gentil.
après le pt'it déj' je remercie mama et j'embrasse Jar avant de chevaucher à nouveau ma fidèle Yamaha Nouvo Elegance pour retourner chez moi.
je ne me voyais pas rester plus longtemps à la "plantation", en dépit de Jar, aussi adorable soit-elle.

Ce fut la dernière fois que je vis Jar.
Elle ne revint plus à son bar, et environ 2 ans plus tard, je trouve par hasard son facebook "vous connaissez peut-être..."
Elle avait toujours 18 ans et venait d'avoir un bébé d'un anglais qui avait l'air totalement trash et stupide. Je pense que les anglais disent sans doute la même chose de moi aussi.
J'ai aussi trouvé dans son Facebook sa soeur aînée, qui lui ressemble pas mal et qui a dû lui prêter sa carte d'identité deux ans plus tôt...

Publié : 05 août 2019, 22:42
par golgotaxxx
Merci pour ce beau récit, très belle plume
quelle belle aventure... pas de regrets?

Publié : 06 août 2019, 06:41
par admin
golgotaxxx a écrit :Merci pour ce beau récit, très belle plume
quelle belle aventure... pas de regrets?
regrets? quels regrets?

Publié : 06 août 2019, 08:52
par biboplove
Détournement de mineure au vu et au su de la famille (consentante en plus). Ah oui, c'est du propre. :grin:

Faudra qu'on m'explique l'attitude des asiatiques face à certaines choses, parce que je n'imagine pas une telle scène en Europe ...