Samutprakan a écrit :
Pour répondre à un commentaire ci-dessus, j'ai choisi de vous raconter mes 2 rencontres avec Eunice.
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Puis on a baissé le dossier du siège passager et Eunice s'est mise ne levrette avec une allure assez soumise. Après quelques va et vient dans ses reins, j'ai décidé de me venger à coup de gourdins. Alors je l'ai défoncée comme dans les films porno, sans pitié pour elle et sans tenir compte de ses râles.
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J'ai vu 2 visages à Eunice et je ne comprends toujours pas l'embrouille la première fois. Je me méfie énormément de cette idée selon laquelle nous devrions avoir un jugement définitif sur une seule rencontre. Je n’apprécie pas non plus les sous entendus par contraste sur cette Yesica que j’aimais revoir. Même s’il y a peu de chances, si ça se trouve, c’est la même.
Merci Samutprakan pour ce récit instructif.
Ta pièce en deux actes m’a rappelé quelques souvenirs et inspiré quelques réflexions.
La première est que faire monter une pute dans sa voiture est, quand on n’est pas un de ses michetons habituels, toujours un exercice risqué. Une fois à bord, celle-ci peut essayer de négocier des « avenants au contrat », provoquer une embrouille inattendue, voire visiter ta boîte à gants …
En cas de problème, il est plus facile de quitter un spot dans les bois que de faire descendre la belle de ton véhicule. Cela pourra te paraître bizarre mais personnellement, au moins pour une première fois, je me suis toujours senti plus en sécurité dans le bois.
Ensuite, ton aventure avec Eunice illustre parfaitement l’erreur qu’il y aurait à porter un jugement définitif sur la base d’une première rencontre. Comme je l’évoquerai un peu plus loin, nos amies exercent un métier difficile et, certains jours, elles peuvent ne pas être en forme, au sens figuré comme au sens propre
Un précédent client insupportable, un chiffre d’affaires en baisse ou des problèmes personnels peuvent affecter la qualité d’une prestation.
Même si on ne voit que son cul, baiser une transsexuelle qui fait la gueule n’est pas très excitant, mais peut-être que, la fois suivante, tu la trouveras au top
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En ces temps anciens où les réseaux sociaux n’existaient pas encore, j’aimais échanger les bons plans du bois avec les punters. Même si beaucoup s’enfuyaient quand je leur adressais la parole, certains ne dédaignaient pas bavarder un peu et donner des conseils. Ce n’était pas aussi exhaustif que le véritable «Guide du queutard » qu’internet est devenu aujourd’hui, mais cela m’a sans doute permis d’éviter certaines rencontres qui m’avaient été déconseillées
Enfin, ta vengeance « à coups de gourdins » et le « mal au cul » d’Eunice qui en résulta, m’interpelle sur un sujet qui m’a parfois culpabilisé.
J’ai, en effet, toujours été fasciné par l’endurance des créatures du bois à cet endroit essentiel pour leur business
Combien n’en n’avons-nous pas aperçues sortir des fourrés en claudiquant et se repositionner immédiatement au bord de la route pour attendre le prochain punter qui leur exploserait à nouveau le cul ?
Certes, il y en avait certaines, comme la vieille pute évoquée dans mon précédent récit, que leur béance anale mettait à l’abri des douleurs, mais comment faisaient toutes celles dont le fion étroit voyait défiler toute la nuit des queues de tous calibres
Enduraient-elles en silence leurs souffrances ou refusaient-elles les clients « hors normes »
Etant doté d’une anatomie « normale », j’ai rarement été confronté à une transsexuelle se plaignant de mes assauts sodomites. Mais peut-être souffraient-elles en silence ou peut-être ai-je oublié
Je me souviens pourtant d’une magnifique transsexuelle de couleur qui officiait dans les années 90 en RM7, juste en face du camp des latinas, et qui ne cachait pas ses souffrances. Elle arrivait vers 17 heures avec les filles du camp et traversait la route pour installer sa tente avec les autres transsexuelles. Rosie, une habituée du camp des latinas, m’avait dit plusieurs fois que c’était son frère … La couleur blanche des petites fesses de Rosie n’ayant absolument rien à voir avec le corps noir ébène de cette transsexuelle, j’en avais déduit qu’il s’agissait sans doute de la part de Rosie d’une plaisanterie pour me faire comprendre qu’elle n’ignorait rien de mes fréquentations de l’autre côté de la route
Je ne faisais pas partie des nombreux punters qui rencontraient cette jolie black pour profiter de son membre avantageux, mais de ceux qui étaient fascinés par son petit cul. Un petit cul dont l'entrée en était si serrée que certains jours on entendait la jolie black gémir dans sa tente à chaque coup de reins qu’un punter lui infligeait. Ces jours-là je renonçais ou me contentais d’une pipe
Il me revient également en mémoire d'avoir été très mal à l’aise lors d’une passe avec LiLy, ce jour où j’avais cru la voir cacher sa souffrance (cf. le PS de mon message du 17/12 en page 3 du fil « Lily, Jennifer, Samantha, Candy » )
Plus récemment, au début des années 2010, je me souviens d’un plan à trois au Pré Catelan où je me suis retrouvé, avec un autre punter, à besogner au petit matin une transsexuelle contre un arbre.
Pendant qu’il se faisait sucer, j’avais été impressionné par la taille de la queue de mon « compagnon de jeux »
La transsexuelle m’avait alors demandé de la sodomiser en premier pour, disait-elle, bien la « préparer » à recevoir son « gros truc ». Et quand ce fut au tour de mon compagnon de la pénétrer, elle lui demanda « d’y aller très doucement et de ne pas « la rentrer en entier ». Mais celui-ci ne l’écouta pas.
D’un violent coup de reins il enfonça son énorme membre jusqu’à la garde et commença à aller et venir en elle
La fille hurla de douleur
En plein bois à cinq heures du matin, ses cris faisaient froid dans le dos. On se serait cru dans un film d’épouvante
J’ai dû intervenir pour stopper cette horreur. Arguant qu’il avait payé, l’homme refusa d’abord de s’arrêter. Finalement, plus à cause des cris que grâce à mon intervention, il renonça et jouit en se branlant. Je regagnai ma voiture et vit la transsexuelle ressortir seule du bois en boitillant.
J’ai ressenti ce jour-là un tel sentiment de culpabilité que je suis repassé le lendemain, seulement pour prendre de ses nouvelles.
Mon récit d’aujourd’hui n’est pas aussi léger que d’habitude. Peut-être n’est-il finalement qu’une invitation à réfléchir sur la vie de nos amies du bois, aux risques qu’elles prenaient et aux souffrances qu’elles devaient parfois endurer
Désolé, j’essaierai d’être plus gai la prochaine fois …
« Le sentiment de culpabilité et la mauvaise conscience sont les deux traits majeurs de la morale d'esclave » Nietzsche