johnbogoss06 a écrit :EV Soiree Escualita du 29 Oct
Me voilà donc parti, seul puisque personne de mon entourage ne connaît ni ne partage, que je saches, mon penchant et personne ne m'avait répondu ici
J'arrive comme prévu vers 00:40 histoire de profiter du tarif avant 01:00 sans arriver comme un morfal à 00:00. Je me retrouve face à cette entrée délabrée sur le côté du Folies, limite glauque mais je rentre. Je me retrouve dans l'escalier à faire la queue avec pas mal d'autres hommes et seulement deux trans. Dix minutes plus tard le voilà enfin débarrassé de mes vêtements chauds (il fait froid dans ce pays) et munit de mon billet pour une consommation
Presque personne ne danse, l'ambiance ne s'est pas encore mise en place, je profite de mon arrivée pas trop tardive pour aviser d'une place assise en attendant que la soirée démarre. Les gens commencent à arriver et les choses à se mettre en place
Très vite ça tourne à ce que je craignais, 4 petits groupes de trans, clairement des escortes, avec leurs macs ou assimilés, dansant en cercle fermé ou ne dansant pas, ayant bouteilles et boissons quasiment tout le temps en main. Ces boissons étant régulièrement fournies et reremplies par les 'accompagants' clairement pour les maintenir à la fois euphoriques et empêcher que qqun d'autre n'offre un verre
Les badauds comme moi se retrouvent vite mis à l'écart en périphérie et vite remis en place par les trans et les encadreurs dès qu'une tentative de discussion ou danse avec une d'elle est amorcée
Une sorte de soirée privée à laquelle on laisse entrer des 'voyeurs'.
Les gestionnaires de trans tripotent devant la foule médusée et frustrée tour à tour chacune de leurs protégées et font même des changements de groupe pour des pratiques similaires sur d'autres
Je passe sur les travs limite grotesques qui se réjouissent de leur nouvelle notoriété du à la situation bien plus qu'à leur sex appeal et celles en recherche de résultats allant d'un miroir à un autre pour essayer de se trouver une nouvelle touche de féminité qui ne vient pas, en même temps, en 30 secs d'un miroir à l'autre...
Me sentant clairement de trop et un peu dindon de la farce, sentiments partagés dans les regards croisés et échangés avec mes collègues d'infortune, je décide de repartir, n'ayant en tête que mon impatience d'écrire ces quelques lignes, avec la bonne résolution qu'on ne m'y reprendra pas. Choses finalement confirmées par un encadreur croisé dans la descente retour de l'escalier qui m'insulte et se fout de ma gueule...
Votre dévoué John, que son sacrifice ne reste pas vain