Y aurait-il une crise coté ladyboys et bars en Thaïlande ?
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Y aurait-il une crise coté ladyboys et bars en Thaïlande ?
ça faisait quelque temps que je voyais des signes avant coureurs. Pour moi, la Thaïlande, c'est (et j'ai bien peur de devoir dire c'était) le pays où on pouvait se payer les services d'un ladyboy à peu de frais. Au début des années 2000, des touristes se sont offerts à peu de frais quelques belles séances avec des stars du porno qui travaillaient à Nana Plaza, notamment au bar Cascades (devennu Charades depuis), Longmint, Areeya, Minty, puis plus tard Bee, Nadia, ShaSha, Lala, Wawa, Pai, Champagne, Enjoy, Mos, et bien d'autres encore. C'était devenu presque une routine : nouvelle apparaissait sur les sites de vidéos et le temps de la localiser, elle faisait partie des anciennes les plus cotées.
A Pattaya, on trouvait des ladyboys partout. Comme le disait le guide du Routard au début des années 2000, "c'est Sodome et Gomorrhe", avertissement raisonnable pour les non ilitiés aux ladyboys et à ceux qui auraient voulu visiter la ville accompagné de leur femme et enffants.
Phuket représentait un must. L'idéal était de lever un ladyboy en "long time" et d'aller visiter les îles dans la mer d'Andaman avec elle.
Mais ces maudits signes avant coureurs sont apparus.
ça a commencé avec le coup d'état de 2014. L'armée a renversé le premier Ministre une sociale démocrate qui s'apprêtait à faire voter une loi d'amnistie pour blanchir son frère premier Ministre une quinzaine d'année en Thaïlande avant d'avoir été destitué pour corruption et détournement de fonds. Il se dit que ce coup d'Etat aurait été commandé par le défunt roi afin de maintenir l'ordre public au moment où il ne se sentait plus assez fort alors qu'il sentait sa fin approcher.
Une des premières mesure des militaires a consisté à décréter un couvre feu préjudiciable au tourisme, en particulier aux bars qui devaient fermer à minuit. Cette mesure a été assouplie puis supprimée mais elle a mis certains bars en difficulté et poussé des ladyboys de bar dans la rue.
Ensuite, il y a eu tous ce que j'ai pu écrire sur les bars après 2014 : séduisants en apparence mais se comportant de plus en plus comme des pièges à touristes avec des ladyboys formés à plumer les clients. Les mauvaises affaires ne s'arrêtaient pas dans les bars. Les prix se sont mis à monter aussi avec les freelancers (dont une bonne moitié sont des ladyboys de retour d'un hôtel où elles ont passé un "short time" avec un clientet cherchant à doubler la mise pour rentabiliser leur barfine). A partir de la mi-2014, mes prix se sont mis à augmenter, l'explication la plus souvent fournie étant "il y a moins de clients". Vous devinez le cercle vicieux.
A Pattaya, lesprix sont restés plus stables mais ce sont les durées de "short time" sui se sont raccourcies, les clients se plaignant là aussi de ne pas être satisfaits. En parallèle, j'ai vu des anglais ou des australiens se plaindre sur des forums que les bars ne tournaient pas bien. ça m'a étonné car la logique eut voulu qu'ils profitassent de l'aubaine pour négocier des services à leur avantage, mais ils préféraient maugréer contre les clients qui préféraient siroter un verre dans leur appartement, dans un bar non dédié aux ladyboys (ou aux filles) et s'adressaient aux ladyboys pour des rencontres en freelance. Les bars ont d'ailleur réagi en incitant leurs ladyboys à passer des annonces sur site thaifriendly pour attirer les clients dans le bar ou alors négocier une rencontre en freelance mais en prenant soin de leur faire augmenter leurs prix en demandant un "taxi money" équivalent à un bar fine.
Je me suis dit que je délirait ayant quelques distances avec les quartiers où se situent les bars de ladyboys, notamment à Pattaya. Le business finirait bien par se remettre des secousses de 2014.
A Pattaya, on trouvait des ladyboys partout. Comme le disait le guide du Routard au début des années 2000, "c'est Sodome et Gomorrhe", avertissement raisonnable pour les non ilitiés aux ladyboys et à ceux qui auraient voulu visiter la ville accompagné de leur femme et enffants.
Phuket représentait un must. L'idéal était de lever un ladyboy en "long time" et d'aller visiter les îles dans la mer d'Andaman avec elle.
Mais ces maudits signes avant coureurs sont apparus.
ça a commencé avec le coup d'état de 2014. L'armée a renversé le premier Ministre une sociale démocrate qui s'apprêtait à faire voter une loi d'amnistie pour blanchir son frère premier Ministre une quinzaine d'année en Thaïlande avant d'avoir été destitué pour corruption et détournement de fonds. Il se dit que ce coup d'Etat aurait été commandé par le défunt roi afin de maintenir l'ordre public au moment où il ne se sentait plus assez fort alors qu'il sentait sa fin approcher.
Une des premières mesure des militaires a consisté à décréter un couvre feu préjudiciable au tourisme, en particulier aux bars qui devaient fermer à minuit. Cette mesure a été assouplie puis supprimée mais elle a mis certains bars en difficulté et poussé des ladyboys de bar dans la rue.
Ensuite, il y a eu tous ce que j'ai pu écrire sur les bars après 2014 : séduisants en apparence mais se comportant de plus en plus comme des pièges à touristes avec des ladyboys formés à plumer les clients. Les mauvaises affaires ne s'arrêtaient pas dans les bars. Les prix se sont mis à monter aussi avec les freelancers (dont une bonne moitié sont des ladyboys de retour d'un hôtel où elles ont passé un "short time" avec un clientet cherchant à doubler la mise pour rentabiliser leur barfine). A partir de la mi-2014, mes prix se sont mis à augmenter, l'explication la plus souvent fournie étant "il y a moins de clients". Vous devinez le cercle vicieux.
A Pattaya, lesprix sont restés plus stables mais ce sont les durées de "short time" sui se sont raccourcies, les clients se plaignant là aussi de ne pas être satisfaits. En parallèle, j'ai vu des anglais ou des australiens se plaindre sur des forums que les bars ne tournaient pas bien. ça m'a étonné car la logique eut voulu qu'ils profitassent de l'aubaine pour négocier des services à leur avantage, mais ils préféraient maugréer contre les clients qui préféraient siroter un verre dans leur appartement, dans un bar non dédié aux ladyboys (ou aux filles) et s'adressaient aux ladyboys pour des rencontres en freelance. Les bars ont d'ailleur réagi en incitant leurs ladyboys à passer des annonces sur site thaifriendly pour attirer les clients dans le bar ou alors négocier une rencontre en freelance mais en prenant soin de leur faire augmenter leurs prix en demandant un "taxi money" équivalent à un bar fine.
Je me suis dit que je délirait ayant quelques distances avec les quartiers où se situent les bars de ladyboys, notamment à Pattaya. Le business finirait bien par se remettre des secousses de 2014.
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En même temps, il y a eu les fermetures de bar à Phuket, pour être plus précis à Patong beach du coté de Bangla Road. Pour commencer, il y a eu la fermeture et la destruction de Soi Crocodile (également appelé Soi Katoey).
En 2014, Soi Crocodile ressemblait à ça :
Il s'agit d'une copie d'écran d'une vidéo de youtube qui doit dater de 2012. Soi Crocodile était un espace (plus qu'une "allée" ou une "ruelle") piéton avec des bars tout autour, des tables à coté des bars et des estrades sur lesquelles dansaient les ladyboys donnat l'impression qu'elles dansaient sur des tables. C'est le seul endroit où j'ai trouvé les bars à ladyboys sympas, très probablement grâce au patron, un thaïlandais qui ne poussait pas ses ladyboys à ramener des barfines et qui ne se mettait pas en avant. Entre 2014 et 2015, Soi Crocodile a fermé et voici ce qu'il en restait fin 2015 :
J'avais déjà posté cette photo dans un autre fil mais elle a été perdue. Je peux vous dire que ça m'a fait un coup au coeur quand il a fallu la faire.
On peut toujours objecter que le thaïandais qui possédait les bars avait des projets ou a eu des problèmes avec ses banques, mais il reste un point important : qu'il ait été poussé par la police ou qu'il ait agi tout seul, il a entrevu que l'activité de bar à ladyboys n'avait peut-être plus trop d'avenir.
Il restait bien encore un bar tenu par un anglais, mais ça tenait plus du refuge pour ladyboys ayant passé l'âge ou adeptes des plaisirs de la drogue. L'affaire avait un autre défaut :son positionnement pas très clair car les ladyboys y faisaient des shows (bien en dessous des shows de cabarests) tout en travaillant comme entraineuses de bars et prostituées. Le patron a été prié de fermer son bar sous 48 heures en 2017 et quelques jours à peine après la fermeture, le bloc où il se trouvait a été rasé.
On peut objecter que le patron avait une mauvaise réputation en dehors de ses clients anglais notamment qu'il se racontait que ses ladyboys brassaient parfois des sommes folles pour acheter du yaba, il est certain que le bloc n'a pas été détruit à cause d'un seul type. Dans ce bloc se trouvait également un ensemble de bars comem je n'en ai vus qu'en Thaïlande : tous identiques sous un seul bâtiment mais autonômes les uns des autres à l'instar de ces bars de l'autre coté de Bangla Rd sous le Tiger bar.
Extrait de Google street view.
Voilà pour Phuket. Dans la même période le darkside bar a fermé à Bangkok. On pourrait encore objecter que le Darkside était un des derniers ouverts, qu'il commençait à se situer un peu loin de l'axe Nana Plaza-soi Cowboy puisqu'il était situé soi 33 de Sukhumvit ou encore que le patron employait des ladyboys philippins avec les risques que ça peut impliquer avec l'immigration et que finalement la bar a fermé lorsque le patron Chris a du retourner en Angleterre à cause d'une maladie chronique qui ne lui a pas donné d'espoir de retour.
Toujours est-il que ce sont les plus fragiles qui tombent en premier. Paradoxalement, le business a continué en freelance à Patong. Beaucoup de clients de bars à ladyboys (anglais, australiens ou autres européens) ne sont pas retournés à Patong, mais il y a encore pas mal de ladyboys mélangés avec les filles à Rawai Beach.
Demain, je reparlerai de Pattaya et de Bangkok.
En 2014, Soi Crocodile ressemblait à ça :
Il s'agit d'une copie d'écran d'une vidéo de youtube qui doit dater de 2012. Soi Crocodile était un espace (plus qu'une "allée" ou une "ruelle") piéton avec des bars tout autour, des tables à coté des bars et des estrades sur lesquelles dansaient les ladyboys donnat l'impression qu'elles dansaient sur des tables. C'est le seul endroit où j'ai trouvé les bars à ladyboys sympas, très probablement grâce au patron, un thaïlandais qui ne poussait pas ses ladyboys à ramener des barfines et qui ne se mettait pas en avant. Entre 2014 et 2015, Soi Crocodile a fermé et voici ce qu'il en restait fin 2015 :
J'avais déjà posté cette photo dans un autre fil mais elle a été perdue. Je peux vous dire que ça m'a fait un coup au coeur quand il a fallu la faire.
On peut toujours objecter que le thaïandais qui possédait les bars avait des projets ou a eu des problèmes avec ses banques, mais il reste un point important : qu'il ait été poussé par la police ou qu'il ait agi tout seul, il a entrevu que l'activité de bar à ladyboys n'avait peut-être plus trop d'avenir.
Il restait bien encore un bar tenu par un anglais, mais ça tenait plus du refuge pour ladyboys ayant passé l'âge ou adeptes des plaisirs de la drogue. L'affaire avait un autre défaut :son positionnement pas très clair car les ladyboys y faisaient des shows (bien en dessous des shows de cabarests) tout en travaillant comme entraineuses de bars et prostituées. Le patron a été prié de fermer son bar sous 48 heures en 2017 et quelques jours à peine après la fermeture, le bloc où il se trouvait a été rasé.
On peut objecter que le patron avait une mauvaise réputation en dehors de ses clients anglais notamment qu'il se racontait que ses ladyboys brassaient parfois des sommes folles pour acheter du yaba, il est certain que le bloc n'a pas été détruit à cause d'un seul type. Dans ce bloc se trouvait également un ensemble de bars comem je n'en ai vus qu'en Thaïlande : tous identiques sous un seul bâtiment mais autonômes les uns des autres à l'instar de ces bars de l'autre coté de Bangla Rd sous le Tiger bar.
Extrait de Google street view.
Voilà pour Phuket. Dans la même période le darkside bar a fermé à Bangkok. On pourrait encore objecter que le Darkside était un des derniers ouverts, qu'il commençait à se situer un peu loin de l'axe Nana Plaza-soi Cowboy puisqu'il était situé soi 33 de Sukhumvit ou encore que le patron employait des ladyboys philippins avec les risques que ça peut impliquer avec l'immigration et que finalement la bar a fermé lorsque le patron Chris a du retourner en Angleterre à cause d'une maladie chronique qui ne lui a pas donné d'espoir de retour.
Toujours est-il que ce sont les plus fragiles qui tombent en premier. Paradoxalement, le business a continué en freelance à Patong. Beaucoup de clients de bars à ladyboys (anglais, australiens ou autres européens) ne sont pas retournés à Patong, mais il y a encore pas mal de ladyboys mélangés avec les filles à Rawai Beach.
Demain, je reparlerai de Pattaya et de Bangkok.
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Coté bars, j'aurais pu ou du parler d'autres villes avec des bars à ladyboys. A Hua Hin, le Caddyshack bar afermé, je ne sais pas quand exactement. Les ladyboys se mélangent avec les filles dans les autres bars. Concernant d'autres petites villes, les quartiers de bars sont tellement réduits (et l'activité bar à ladyboys encore plus) que je n'ai pas eu d'écho.
J'ai juste remarqué alors que je découvrais le coin que les affaires n'allaient pas très fort à Udon Thani. C'est même l'endroit où j'ai expérimenté un truc qui semble se développer dans les bars (du moins dans les bars à ladyboys) : le harcèlement au lady's drink (the lady's drink hustle). Ce n'était pas si grave car les prix sont assez bas à Udon Thani, mais je remarquais entre 2 verres que la patronne du bar où bossait le ladyboy avec qui j'avais commencé la soirée avait un visage soucieux quand elle pensait qu'on ne l'observait pas. Elle a réussi à me faire doubler la dépense (short time + bar fine) en me poussant à la consommation. Quand j'ai estimé que ça suffisait, j'ai payé mon dû et je suis parti. Il était temps. ( J'ai payé 500 baht de ST, 300 de BF et 1100 en tournées diverses).
J'ai découvert grâce à des forums que la pratique devenait courante à Pattaya.
A Pattaya, les affaires semblent ronronner. Je dois reconnaître quje n'y suis pas allé depuis presque 2 ans (et la dernière fois que je m'y suis rendu, jeme suis rendu compte que Pattaya n'est plus la ville consacrée à 100 % aux bars et bordels de tous genres pour touristes, mais se développe comme une ville de villégiature pour expatriés. L'immobilier et les centres commerciaux sont en train d'y supplanter par leur forte croissance l'industrie du sexe plutôt stagnante). J'y avais retrouvé certains bars et les lieux de racolage qui m'étaient familiers, mais à l'instar de ce qu'on a pu voir dans nos villes européennes, il y a une vie économique et sociale normale qui se développe bien au tour du tourisme. Vu de loin, je n'y ai rien remarqué.
Certains signes sont néanmoins apparus. J'ai cherché à savoir si les prix y restaient raisonables alors qu'ils avaient tendance à monter à Bangkok l'an dernier. Apparemment, "l'inflation" semblait se traduire par un service de qualité moindre et la généralisation du harcèlement des clients (hustle en anglais signifie carrément bousculer). Dans certains bars, la population de ladyboys vieillit. AMHA, autant une jeune trans (voire juste travesti) asiatique est appétissante, autantlorsque la population de tout un bar qui attend le client à l'extérieur a une moyenne d'âge approchant les 30 ans, ça ne me donne pas envie d'entrer. A coté de ça, les jeunes ladyboys ne tiennent pas la distance dans la chambre, baclent leurs prestations et les clients se concentrent sur les plus belles et les plus expertes. Dans certains cas, ces nouvelles stars font monter les enchères, dans d'autres cas, elles acceptent des pratiques dangereuses pour augmenter leur nombre de clients si bien que des ragots circulent sur leur état de santé.
Un autre signe est apparu début septembre. Des expatriés (anglais) adeptes des bars se plaignent que la basse saison dure depuis trop longtemps. Je ne comprends pas vraiment pourquoi des clients se plaignent que les bars sont moins remplis, ce qui leur permettrait d'avoir plus d'attention de la part des ladyboys présents et plus de pouvoir de négociation des prix, mais je soupçonne ces types et d'autres encore qui viennent en touristes d'avoir investi des fonds dans certains bars tenus par leurs compatriotes. Je ne sais pas exactement non plus exactement quand dure la basse saison que je confonds peut-être avec la saison des pluies (septembre-novembre) qui se termine par une reprise rapide en décembre pour la période de Noël. Je m'attends à voir du changement dans les mois à venir.
A Bangkok, les évènements semblent s'accélérer. Il était de bon ton de dire que Cockatoo ou les bars de Silom (Kings Corner, Kings Corner 2 etc ...) vivaient bien avec une clientèle de Japonais et de Sud Coréens décrits comme des pigeons friqués prêt à dépenser beaucoup pour quelques effleurements avec un ladyboy inexpérimenté, mais une autre réalité s'impose. Des habitués du mois de septembre y ont décrit des bars vides cette année. Pour être plus précis, il s'agit de bars avec très peu de clients et pleins de ladyboy en maillot de bain qui les ttendent vainement en dansant. Quelques années en arrière, un bar pouvait paraître vide parce que la majorité des ladyboys était partie à l'hôtel avec des clients.
Beaucoup de clients auraient décroché. Une première explication viendrait du niveau de vie thaïlandais qui tendrait à rattraper le niveau de vie européen. Il y a encore des écarts mais les filles de bar et les ladyboys veulent aussi voir leurs revenus augmenter (une prostituée est réputée gagner 5 fois plus qu'une employée qualifiée en Thaïlande) et comme les clients se font rares, les ladyboys augmentent leurs prix pour rattraper en semblant ignorer le danger de cette pratique pour leur activité.
Alors que le niveau de vie (et le taux de change) Thaîlandais augmente, le niveau de vie d'une partie de la clientèle s'enfonce de manière prononcée. Il s'agit des anglais qui subissent une perte de pouvoir d'achat conséquente pour cause de Brexit et des australiens au pouvoir d'achat stagnant, ces 2 nationalités représentant une part importante de la clientèle.
Alors que je ruminais ces informations toujours accompagnés de messages disant que les bars ne vont pas fermer pour autant, la nouvelle a retenti comme un coup de canon la semaine dernière : Charades a fermé ses portes. Charades a été pendant longtemps le bar avec les plus joli(e)s ladyboys de Bangkok. C'est dans ce bar que recrutaient les agences d'escort ou les acteurs porno de passage. En 2015, le bar avait licencié certains ladyboys et faisait tourner une grande partie à temps partiel. Depuis, on lisait régulièrement que ce n'était plus ce que c'était, mais personne ne s'attendait à ce que cette quasi institution ne mette la clé sous la porte. Un coréen aurait racheté le bar et souhaiterait le transformer en bar avec des hotesses du sexe féminin.
Ces nouvelles me rappellent une image restée dans ma mémoire de Khon Kaen. Khon Kaen est une des plus grandes villes de l'Issan. J'y ai cherché en vain un bar à ladyboys. Il y avait bien les restes d'un quartier chaud avec des bars et des filles dans les bars (probablement aussi des ladyboys au milieu). Mais en me promenant de jour, j'ai été frappé de voir que beaucoup de ces bars qu'on ne remarquait pas la nuit étaient fermés et pour ainsi dire en ruine. Je pende en particulier à l'Aussie Bar, comme si les australiens avaient deserté la place. Les établissements de nuit qui semblaient le plus présetables étaient des bars-discothèques assez sages dans des bâtiments neufs avec une clientèle locale de jeunes, étudiants ou jeunes actifs. Les bars à ladyboys n'ont pas disparu de partout, mais ils sont peut-être les premiers à quitter le paysage thaïlandais.
J'ai juste remarqué alors que je découvrais le coin que les affaires n'allaient pas très fort à Udon Thani. C'est même l'endroit où j'ai expérimenté un truc qui semble se développer dans les bars (du moins dans les bars à ladyboys) : le harcèlement au lady's drink (the lady's drink hustle). Ce n'était pas si grave car les prix sont assez bas à Udon Thani, mais je remarquais entre 2 verres que la patronne du bar où bossait le ladyboy avec qui j'avais commencé la soirée avait un visage soucieux quand elle pensait qu'on ne l'observait pas. Elle a réussi à me faire doubler la dépense (short time + bar fine) en me poussant à la consommation. Quand j'ai estimé que ça suffisait, j'ai payé mon dû et je suis parti. Il était temps. ( J'ai payé 500 baht de ST, 300 de BF et 1100 en tournées diverses).
J'ai découvert grâce à des forums que la pratique devenait courante à Pattaya.
A Pattaya, les affaires semblent ronronner. Je dois reconnaître quje n'y suis pas allé depuis presque 2 ans (et la dernière fois que je m'y suis rendu, jeme suis rendu compte que Pattaya n'est plus la ville consacrée à 100 % aux bars et bordels de tous genres pour touristes, mais se développe comme une ville de villégiature pour expatriés. L'immobilier et les centres commerciaux sont en train d'y supplanter par leur forte croissance l'industrie du sexe plutôt stagnante). J'y avais retrouvé certains bars et les lieux de racolage qui m'étaient familiers, mais à l'instar de ce qu'on a pu voir dans nos villes européennes, il y a une vie économique et sociale normale qui se développe bien au tour du tourisme. Vu de loin, je n'y ai rien remarqué.
Certains signes sont néanmoins apparus. J'ai cherché à savoir si les prix y restaient raisonables alors qu'ils avaient tendance à monter à Bangkok l'an dernier. Apparemment, "l'inflation" semblait se traduire par un service de qualité moindre et la généralisation du harcèlement des clients (hustle en anglais signifie carrément bousculer). Dans certains bars, la population de ladyboys vieillit. AMHA, autant une jeune trans (voire juste travesti) asiatique est appétissante, autantlorsque la population de tout un bar qui attend le client à l'extérieur a une moyenne d'âge approchant les 30 ans, ça ne me donne pas envie d'entrer. A coté de ça, les jeunes ladyboys ne tiennent pas la distance dans la chambre, baclent leurs prestations et les clients se concentrent sur les plus belles et les plus expertes. Dans certains cas, ces nouvelles stars font monter les enchères, dans d'autres cas, elles acceptent des pratiques dangereuses pour augmenter leur nombre de clients si bien que des ragots circulent sur leur état de santé.
Un autre signe est apparu début septembre. Des expatriés (anglais) adeptes des bars se plaignent que la basse saison dure depuis trop longtemps. Je ne comprends pas vraiment pourquoi des clients se plaignent que les bars sont moins remplis, ce qui leur permettrait d'avoir plus d'attention de la part des ladyboys présents et plus de pouvoir de négociation des prix, mais je soupçonne ces types et d'autres encore qui viennent en touristes d'avoir investi des fonds dans certains bars tenus par leurs compatriotes. Je ne sais pas exactement non plus exactement quand dure la basse saison que je confonds peut-être avec la saison des pluies (septembre-novembre) qui se termine par une reprise rapide en décembre pour la période de Noël. Je m'attends à voir du changement dans les mois à venir.
A Bangkok, les évènements semblent s'accélérer. Il était de bon ton de dire que Cockatoo ou les bars de Silom (Kings Corner, Kings Corner 2 etc ...) vivaient bien avec une clientèle de Japonais et de Sud Coréens décrits comme des pigeons friqués prêt à dépenser beaucoup pour quelques effleurements avec un ladyboy inexpérimenté, mais une autre réalité s'impose. Des habitués du mois de septembre y ont décrit des bars vides cette année. Pour être plus précis, il s'agit de bars avec très peu de clients et pleins de ladyboy en maillot de bain qui les ttendent vainement en dansant. Quelques années en arrière, un bar pouvait paraître vide parce que la majorité des ladyboys était partie à l'hôtel avec des clients.
Beaucoup de clients auraient décroché. Une première explication viendrait du niveau de vie thaïlandais qui tendrait à rattraper le niveau de vie européen. Il y a encore des écarts mais les filles de bar et les ladyboys veulent aussi voir leurs revenus augmenter (une prostituée est réputée gagner 5 fois plus qu'une employée qualifiée en Thaïlande) et comme les clients se font rares, les ladyboys augmentent leurs prix pour rattraper en semblant ignorer le danger de cette pratique pour leur activité.
Alors que le niveau de vie (et le taux de change) Thaîlandais augmente, le niveau de vie d'une partie de la clientèle s'enfonce de manière prononcée. Il s'agit des anglais qui subissent une perte de pouvoir d'achat conséquente pour cause de Brexit et des australiens au pouvoir d'achat stagnant, ces 2 nationalités représentant une part importante de la clientèle.
Alors que je ruminais ces informations toujours accompagnés de messages disant que les bars ne vont pas fermer pour autant, la nouvelle a retenti comme un coup de canon la semaine dernière : Charades a fermé ses portes. Charades a été pendant longtemps le bar avec les plus joli(e)s ladyboys de Bangkok. C'est dans ce bar que recrutaient les agences d'escort ou les acteurs porno de passage. En 2015, le bar avait licencié certains ladyboys et faisait tourner une grande partie à temps partiel. Depuis, on lisait régulièrement que ce n'était plus ce que c'était, mais personne ne s'attendait à ce que cette quasi institution ne mette la clé sous la porte. Un coréen aurait racheté le bar et souhaiterait le transformer en bar avec des hotesses du sexe féminin.
Ces nouvelles me rappellent une image restée dans ma mémoire de Khon Kaen. Khon Kaen est une des plus grandes villes de l'Issan. J'y ai cherché en vain un bar à ladyboys. Il y avait bien les restes d'un quartier chaud avec des bars et des filles dans les bars (probablement aussi des ladyboys au milieu). Mais en me promenant de jour, j'ai été frappé de voir que beaucoup de ces bars qu'on ne remarquait pas la nuit étaient fermés et pour ainsi dire en ruine. Je pende en particulier à l'Aussie Bar, comme si les australiens avaient deserté la place. Les établissements de nuit qui semblaient le plus présetables étaient des bars-discothèques assez sages dans des bâtiments neufs avec une clientèle locale de jeunes, étudiants ou jeunes actifs. Les bars à ladyboys n'ont pas disparu de partout, mais ils sont peut-être les premiers à quitter le paysage thaïlandais.
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Pourquoi pas en Thaïlande ?
Le sujet parle d'une crise dans les bars, pas forcément des ladyboys. A force d'abuser, il est normal que les bars perdent leur clientèle et que certains finissent par tomber. D'autres réussiront à survivre en surfant sur des services que leurs clients percevront comme hauts de gamme. C'est par exemple le cas des gogos à condition d'avoir des ladyboys appétissantes et qui ne reculent pas devant une queue quand elles sont au lit. D'autres bars sont déjà centrés sur une clientèle coréenne ou japonaise qui paie pieux et est moins difficile. Tous les bars ne vont pas disparaître loin de là. ça plusieurs années que j'ai découvert que les bars se débrouillent pour faire doubler le prix d'une prestation et n'apportent pas grand chose ni aux ladyboys ni aux clients. (Ils prétendent apporter une sécurité contre les arnaques, ce qui n'est que du bla bla. Les proxos veulent leur part et ne défendront que les bons clients, autrement dit ceux qui dépensent des fortunes chez eux, pas les autres).
Il y a toujours des ladyboys en freelance, notamment à Pattaya. Les propriétaires de bars les villipendent en les accusant d'être responsables des agressions sur les clients, des vols au "rape date" ou de rencontres de mauvaise qualité. Je peux témoigner qu'il n'en est rien. J'ai recherché des posts sur les arnaques. Les pires proviennent de ladyboys travaillant dans des bars et ayant racolé un client en dehors de leur bar. C'est d'ailleurs extêment simpliste de dire qu'il y a les ladyboys de bars d'un coté et les freelance de l'autre. Il y a à Bangkok des ladyboys qui travaillent dans un bar, restent à la disposition d'une agence d'escort et gardent leur téléphone branché sur thaifriendly pendant le boulot (ce qui n'est pas bon pour la bar). Il y a aussi des freelancers qui cherchent à (re)travailler dans un bar qui chercheront à entrainer leur client pour le faire consommer (et dépenser) avec peut-être l'espoir de se faire embaucher. Ce sont ces freelancers que je déconseille d'éviter.
Par contre, il y a à Bangkok et à Pattaya des freelancers avec lesquelles on peut faire de bonnes affaires (surtout à Pattaya). A Phuket, le seul "établissement" restant n'est pas un bar, il s'agit de Tootsie massge. Par contre, les ladyboys continuent de chercher des clients sur Bangla Road (pour Patong) et dans les bars de Rawai avec les filles.
Ailleurs, je recommande d'utiliser thaifriendly et Wechat. Grâce à ces applis, on peut trouver des ladyboys "girlfriendly" (mais qui demandent souvent un cadeau) 4 fois sur 5.
Je n'ose pas trop parler des Philippines. De plus en plus de ladyboys philippines assument leur vénalité. Il y a probablement des belles rencontres à faire. Quand j'avais été aux Philippines, j'avais choisi une option proche de ce que recommande Jean-Marc78000 mais j'avais été déçu. Sinon, je n'ai pas eu l'occasion de faire les bars ou les RLD là-bas. Les RLD ont la réputation d'être dangereux. Par contre, je vois des types qui réussissent assez bien aussi aux Philippines. Ce serait bien d'avoir des retours de quelqu'un qui a une expérience variée des Philippines.
Le sujet parle d'une crise dans les bars, pas forcément des ladyboys. A force d'abuser, il est normal que les bars perdent leur clientèle et que certains finissent par tomber. D'autres réussiront à survivre en surfant sur des services que leurs clients percevront comme hauts de gamme. C'est par exemple le cas des gogos à condition d'avoir des ladyboys appétissantes et qui ne reculent pas devant une queue quand elles sont au lit. D'autres bars sont déjà centrés sur une clientèle coréenne ou japonaise qui paie pieux et est moins difficile. Tous les bars ne vont pas disparaître loin de là. ça plusieurs années que j'ai découvert que les bars se débrouillent pour faire doubler le prix d'une prestation et n'apportent pas grand chose ni aux ladyboys ni aux clients. (Ils prétendent apporter une sécurité contre les arnaques, ce qui n'est que du bla bla. Les proxos veulent leur part et ne défendront que les bons clients, autrement dit ceux qui dépensent des fortunes chez eux, pas les autres).
Il y a toujours des ladyboys en freelance, notamment à Pattaya. Les propriétaires de bars les villipendent en les accusant d'être responsables des agressions sur les clients, des vols au "rape date" ou de rencontres de mauvaise qualité. Je peux témoigner qu'il n'en est rien. J'ai recherché des posts sur les arnaques. Les pires proviennent de ladyboys travaillant dans des bars et ayant racolé un client en dehors de leur bar. C'est d'ailleurs extêment simpliste de dire qu'il y a les ladyboys de bars d'un coté et les freelance de l'autre. Il y a à Bangkok des ladyboys qui travaillent dans un bar, restent à la disposition d'une agence d'escort et gardent leur téléphone branché sur thaifriendly pendant le boulot (ce qui n'est pas bon pour la bar). Il y a aussi des freelancers qui cherchent à (re)travailler dans un bar qui chercheront à entrainer leur client pour le faire consommer (et dépenser) avec peut-être l'espoir de se faire embaucher. Ce sont ces freelancers que je déconseille d'éviter.
Par contre, il y a à Bangkok et à Pattaya des freelancers avec lesquelles on peut faire de bonnes affaires (surtout à Pattaya). A Phuket, le seul "établissement" restant n'est pas un bar, il s'agit de Tootsie massge. Par contre, les ladyboys continuent de chercher des clients sur Bangla Road (pour Patong) et dans les bars de Rawai avec les filles.
Ailleurs, je recommande d'utiliser thaifriendly et Wechat. Grâce à ces applis, on peut trouver des ladyboys "girlfriendly" (mais qui demandent souvent un cadeau) 4 fois sur 5.
Je n'ose pas trop parler des Philippines. De plus en plus de ladyboys philippines assument leur vénalité. Il y a probablement des belles rencontres à faire. Quand j'avais été aux Philippines, j'avais choisi une option proche de ce que recommande Jean-Marc78000 mais j'avais été déçu. Sinon, je n'ai pas eu l'occasion de faire les bars ou les RLD là-bas. Les RLD ont la réputation d'être dangereux. Par contre, je vois des types qui réussissent assez bien aussi aux Philippines. Ce serait bien d'avoir des retours de quelqu'un qui a une expérience variée des Philippines.
Je ne me rends pas compte... j'ai beaucoup pratiqué, mais quasi exclusivement BKK et uniquement Go Go bars Ladyboys (Charades, Temptation, Obsession, Cockatoo etc)
Jamais de freelancers, dans mon esprit pas "safe", pas confiance peut-être à tort mais dicté par l'instinct.
Jamais utilisé non plus thaifriendly, ça changera lors des prochains voyages car j'ai clairement manqué des occasions. Parfois on est dans une routine et on a du mal à en sortir.
En tout cas la fermeture de Charades ça me chagrine, j'ai tellement de souvenirs là-bas, même si l'endroit avait ses défauts.
Jamais de freelancers, dans mon esprit pas "safe", pas confiance peut-être à tort mais dicté par l'instinct.
Jamais utilisé non plus thaifriendly, ça changera lors des prochains voyages car j'ai clairement manqué des occasions. Parfois on est dans une routine et on a du mal à en sortir.
En tout cas la fermeture de Charades ça me chagrine, j'ai tellement de souvenirs là-bas, même si l'endroit avait ses défauts.
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Je préfère les gogos aux autres bars. Au moins, on sait pourquoi on est là et on négocie mais je trouve que ça a eu tendance à aller de plus en plus vite et comme j'ai été déçu aussi dans les gogos (la dernière fois au Kings Corner 2 à Patpong, j'ai payé plein pot + 1 BF + 1 ST room pour un femboy, une petite poupée bien fraîche mais qui m'a fait le coup de la vierge qui a peur de se faire déchirer). Charades, j'y suis allé une fois. J'avais contacté un ladyboy sur thaifriendly et j'étais retourné là-bas pour reprendre contact. C'était au début de leurs difficultés fin 2015 et elle n'y était pas.
Par contre, j'ai compris que lorsqu'une danseuse de bar demande de l'argent pour le "taxi money", il s'agit en fait de payer un BF à sa mamasan.
Ce que je n'aime pas avec les bars, ce sont les rades qui se prennent pour des hauts lieux des ladyboys, où il faut cirer les pompes du patron pour avoir les faveurs d'une belle pas si belle que ça. Alors, je me suis mis aux freelances. Puis après le coup de King's Corner 2 l'an dernier, j'ai laissé tomber les gogos. J'y retournerai peut-être, mais juste pour prendre un verre.
Les freelancers, c'est un terme générique utilisé par les clients et les patrons de bars pour désigner tout se qui ne passe pas les bars (sauf les agences d'escort). Ce n'est pas un monde homogéne. On trouve de tout en freelance par ex :
- la fille de bar qu'on croise sur Sukhumvit qui revient d'un hôtel et qui essaye de doubler la mise avant de retourner dans son bar.
- les freelancers dans les bars : le patron ne les paye pas,, elels gardent les bar fine pour elles et sont commissionnées sur les lady's drinks.
- le ladyboy de province qui aimerait bien bosser dans un bar mais tapine dans la rue.
- le ladyboy indépendant qui en veut surtout pas bosser dans un bar.
- les danseuses de cabaret qui voudraient gagner de l'argent tout en se faisant plaisir
- les étudiantes ou les employées dans un tout autre genre de boulot. Ce que je préfère, c'est aller chasser en Issan. ça m'a fait peur au début. Je croyais que je pourrais pécho ce que je voulais avec Wechat, mais il faut bien avoir Wechat + thaifriendly et sortir dans la rue.
J'ai fait un de mes meilleurs coups à Khon Kaen. J'étais parti à la recherche du RLD autour de l'hôtel Pullman quand un scooter a fait demi tour sur le boulevard et est venu se planter juste devant moi. Elle rentrait du boulot dans un restaurant de sushis. Elle avait timide et bien élevée mais au lit, elle voulait de faire défoncer et j'ai du la giffler pour utiliser une capote.
Il y a detout en Issan et parfois on peut baiser des ladyboys pour vraiment pas cher.
Par contre, j'ai compris que lorsqu'une danseuse de bar demande de l'argent pour le "taxi money", il s'agit en fait de payer un BF à sa mamasan.
Ce que je n'aime pas avec les bars, ce sont les rades qui se prennent pour des hauts lieux des ladyboys, où il faut cirer les pompes du patron pour avoir les faveurs d'une belle pas si belle que ça. Alors, je me suis mis aux freelances. Puis après le coup de King's Corner 2 l'an dernier, j'ai laissé tomber les gogos. J'y retournerai peut-être, mais juste pour prendre un verre.
Les freelancers, c'est un terme générique utilisé par les clients et les patrons de bars pour désigner tout se qui ne passe pas les bars (sauf les agences d'escort). Ce n'est pas un monde homogéne. On trouve de tout en freelance par ex :
- la fille de bar qu'on croise sur Sukhumvit qui revient d'un hôtel et qui essaye de doubler la mise avant de retourner dans son bar.
- les freelancers dans les bars : le patron ne les paye pas,, elels gardent les bar fine pour elles et sont commissionnées sur les lady's drinks.
- le ladyboy de province qui aimerait bien bosser dans un bar mais tapine dans la rue.
- le ladyboy indépendant qui en veut surtout pas bosser dans un bar.
- les danseuses de cabaret qui voudraient gagner de l'argent tout en se faisant plaisir
- les étudiantes ou les employées dans un tout autre genre de boulot. Ce que je préfère, c'est aller chasser en Issan. ça m'a fait peur au début. Je croyais que je pourrais pécho ce que je voulais avec Wechat, mais il faut bien avoir Wechat + thaifriendly et sortir dans la rue.
J'ai fait un de mes meilleurs coups à Khon Kaen. J'étais parti à la recherche du RLD autour de l'hôtel Pullman quand un scooter a fait demi tour sur le boulevard et est venu se planter juste devant moi. Elle rentrait du boulot dans un restaurant de sushis. Elle avait timide et bien élevée mais au lit, elle voulait de faire défoncer et j'ai du la giffler pour utiliser une capote.
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