Comment avez vous découvert que vous aimiez les trans?
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Freejack64
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J'ai regardé des videos de trans , j'ai trouvé ça très excitant puis je suis allé au bois et hop c'était parti.Au début , j'étais actif , je refusais d'être passif malgré les envies de certaines puis c'est venu au feeling avec une que je voyais régulièrement parce que ça collait entre nous.Je vais moins souvent au bois maintenant mais j'aime toujours autant les trans.
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mancha_verde
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Pareil ... pourvu qu'il ne s'agisse pas de la même ... mais je ne pense pas, nous n'avons pas d'EV en commun sur nia, cher gibson.lespaul a écrit : Mais pour répondre complètement à la question, je viens de découvrir à ma très grande surprise que je pouvais aussi être amoureux, pour de vrai, comme avec une femme. Je la connais depuis 2 ans et pourtant il y a quelques mois, une alchimie s'est pointée.
"Comment avez vous découvert que vous aimiez CETTE trans ?"
Je pense à elle tout le temps et je me rends compte que je n'ai plus envie de baiser avec d'autres... Très nouveau pour moi.
J'aime beaucoup ce fil ; y a-t-il d'autres personnes dans notre cas ? Au point de chatter sur MSN avec leur préférée dans sa langue d'origine ...
Cordialement,
ManchaVerde
IDEM, vraiment intéressant comme sujet...mancha_verde a écrit : J'aime beaucoup ce fil ; y a-t-il d'autres personnes dans notre cas ? Au point de chatter sur MSN avec leur préférée dans sa langue d'origine ...
Cordialement,
ManchaVerde
Chatter et même TXT, quand elle te reconnaisse et qu'elle t'apprécie tout est possible !!!
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blackshemalelover
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L'année passé, j'ai rencontré une tres tres belle trans via internet. on s'est vu; elle est tombé amoureuse je pense. Tous les soirs on parlait dans sa langue cat elle ne maitrisait pas le français et je pense vraiment qu'elle etait sincère.. par contre.. c'est moi qui m'en foutais un peu.mancha_verde a écrit :
J'aime beaucoup ce fil ; y a-t-il d'autres personnes dans notre cas ? Au point de chatter sur MSN avec leur préférée dans sa langue d'origine ...
Ben evidement au bout d'un moment, elle en a eu marre. Et là, j'avoue que je regrette. J'arrive difficielement à avoir de ses nouvelles mais j'espère la recroiser un jour.
Ce qui est frappant dans toutes ces réponses, au demeurant fascinantes, c'est l'absence de sentiment de honte ou de culpabilité par rapport à des penchants sexuels pour le moins hors norme (euphémisme). Personnellement, j'aime les trans (et les femmes), mais j'ai du mal à l'assumer ! C'est un secret absolu et j'en n'en parle à personne dans mon entourage...
Et vous ???
Et vous ???
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strocker69
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Comme je l'ai dit sur les premiers post, lorsque j'ai découvert les trans, j'ai eu honte de cette attirance. Il a fallu du temps avant que j'assume et que je ne ressentes plus de honte envers moi même.
Par contre je n'en ai jamais parlé à personne. Vous êtes les seuls à qui je me suis confié à ce sujet.
Par contre je n'en ai jamais parlé à personne. Vous êtes les seuls à qui je me suis confié à ce sujet.
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lespaul
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Il y a 2 choses:Lando a écrit :Ce qui est frappant dans toutes ces réponses, au demeurant fascinantes, c'est l'absence de sentiment de honte ou de culpabilité par rapport à des penchants sexuels pour le moins hors norme (euphémisme). Personnellement, j'aime les trans (et les femmes), mais j'ai du mal à l'assumer ! C'est un secret absolu et j'en n'en parle à personne dans mon entourage...
Et vous ???
La culpabilité, je pense que tous le monde y est + ou - passé... Pour une raison simple, c'est que la plupart d'entre nous sont des hétéros passés généralement assez tardivement (pas à l'adolescence je veux dire) à la transitude... Il y a quand même un choc culturel... d'autant plus que la plupart d'entre nous fréquentent en même temps des femmes...
Forcément, il y a une période d'adaptation, le temp de digérer, d'accepter ses pulsions.
Personnelement, elle fut brêve, étant habité par le vice et le stupre et très carpe diem:
"« Cueille le jour présent et sois le moins confiant possible en l'avenir ». Elle est tirée de vers latins du poète Horace, intéressé par l'épicurisme et le stoïcisme (dans ses Odes, I, 11, 8 « À Leuconoé »). Elle résume le poème qui le précède et dans lequel Horace cherche à persuader Leuconoé de profiter du moment présent et d'en tirer toutes les joies, sans s'inquiéter ni du jour ni de l'heure de sa mort."
Assumer vis à vis de la société... C'est une autre paire de manche.
D'une façon général, notre capacité de tolérance, à tous, est, + ou -, limitée.
On a tous besoin de se rassurer sur les choix de vie qu'on a fait. Ils sont forcément les meilleurs et on considère souvent que se sont les seuls possible... Si non, gare à la sous estimation de soi, à la dépression, l'envie refoulée, ou alors il faut changer de vie.
La grande majorité des hétéro strict ne peuvent comprendre notre type de sexualité car ils y sont insensible... Ou l'ont refoulé. Il y a beaucoup + de visiteurs au BdB et sur les sites d'escortes que de passages à l'acte.
Or la tolérance n'est pas une pratique évidente, elle oblige a être en empathie, donc à imaginer l'autre dans des situations aux quelles on est pas préparé, les fantasmes et idées reçues débarquent...
Personnellement, j'en parle de + en +, par petites touches, dans certaines circonstances, à certaines personnes. Ca vas assez loin avec une ex, qui elle même me parle crûment de sa sexualité, une amie avec qui je travaille, très ouverte et tolérante, qui du coup me pose plein de questions (bien sur, il est + facile de trouver une oreille compréhensive dans le milieu de la photo et de la musique qu'en travaillant sur un chantier!). C'est plus facile pour moi d'en parler à des filles, bien qu'elles ne comprennent absolument pas ce qui peut exciter un homme chez ces être hybride, elle me regarde avec les grand yeux de l'étonnement, d'autant + que j'ai un certain nombre de belles conquête féminine à mon actif.
Par contre avec des copains, c'est plus difficile et + rare, homophobie latente (pour un hétéro, être bi, c'est être homo) ou inversement intérêt malsain ou rigolade potache chez ceux qui refoule.
Ce qui ne veut pas dire que je détail le menu évidement, je reste vague au début en observant le type de réaction. Je n'hésite plus à parler de mon attirance sans forcément en dire +, d'ailleurs, la plupart des gens ne veulent pas en entendre plus pour les raisons évoquées + haut.
Je veux dire, il n'est pas obligé que ça prenne l'allure d'un coming out officiel, "écoutez tous, je vous annonce que je suis bi, je baise les femmes et je me fais enculer par des trans... Pas vous?"... Bonjour l'ambiance.
"Holly came from Miami F.L.A
Hitch-hiked her way across the U.S.A
Plucked her eyebrows on the way
Shaved her leg and then he was a she
She says, hey babe, take a walk on the wild side"
Holly est arrivé de Miami FLoridA
Traverse les USA en auto-stop
Elle s'épile les cils pendant le trajet
Rase ses jambes et alors il devient elle
Elle dit, bébé, viens te promener du coté sauvage
Tu vois, évidement, ce n'est pas n'importe qui, mais il y en a qui assume ouvertement...
Allons au Bois: http://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&h ... 33ccb98c&z
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waterhouse10
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Merci à Lespaul pour sa sincérité. Je partage tout à fait ton analyse et je me serais exprimé comme toi. A cette différence près que je n'en parle à personne de mon entourage car je suis absolument certain qu'ils ne sont pas du tout préparés à ce genre d'écoute, et je ne vois pas à quoi cela m'avancerait. Je n'éprouve aucun sentiment de honte et ne m'estime ni pervers ni refoulé, c'est un peu mon jardin secret qui existe depuis environ 30 ans parallèlement à mes conquêtes féminines toujours de qualité. Mais j'avoue que désormais je préfère maintenant les trans, toujours les plus féminines, gentilles (Mara avec laquelle j'ai passé encore avant hier de bien bons moments, ou Tatiana l'Italienne). Chacun les choisis selon ses propres critères, et c'est très bien ainsi.
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lespaul
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Tu as raison... Et tu as tord !waterhouse10 a écrit :écoutez tous, je vous annonce que je suis bi, je baise les femmes et je me fais enculer par des trans
perso je me sens pas du tout "bi " meme si je rencontres des trans , pour moi ce sont des femmes avec un "truc" en plus ......... bon lespaul faut dire aussi que je me fais jamais enculer hehe
Ma formule en forme de provocation, tu l'as compris je suis sur (?) ne donne pas dans la nuance.
La nuance, la voici:
Identité de genre et orientation sexuelle, ce n'est pas la même chose.
Effectivement, comme beaucoup de personnes ici, je ne suis absolument pas attiré par les hommes, la masculinité. Je, on, recherche tous la féminité chez les trans. Et donc, effectivement, notre cas est plus complexe qu'une catégorie toute faite. Pour être bi, il faut être attiré par son semblable, ce qui n'est pas notre cas. Ces quelques lignes sur le web pour clarifier:
"Les hommes attirés par le “troisième sexe “ sont-ils bisexuels ?
La bisexualité est une orientation sexuelle qui ne se définit pas par choix mais par une évidente attirance pour des personnes des deux sexes.
Là, il y a confusion entre orientation sexuelle et identité, les transsexuels, qu’ils soient ou non opérés ne veulent pas forcément devenir homme ou femme mais avoir une identité de genre qui correspond à leur sexe psychologique. Etre une femme ou un homme peut être, pour certains, une évidence alors que pour d’autres c’est la notion de genre qui prime, ils jouent de la performance dont le corps est « l’outil » qui leur permet de mettre en branle toute catégorisation. La transsexualité n’est pas une orientation sexuelle mais bien une identité de genre, on ne peut donc pas dire que l’attirance pour un(e) transsexuel(le) fasse d’un homme un bisexuel, il sera simplement attiré par une personne qui donne une définition singulière de son identité.
Est-ce que certains hommes, de par leur attrait pour les transsexuelles, doutent de leur orientation sexuelle ?
Les hommes attirés par les transsexuelles peuvent douter de leur orientation sexuelle habituellement définit comme hétérosexuelle. Toujours dans un souci de « décatégorisation », il faut toujours rappeler qu’un transsexuel rend visible une identité de genre, si la personne se considère comme une femme, cet homme sera alors amoureux d’une femme et non du sexe biologique de cette dernière…"
Par contre, ta conclusion est parfaite pour illustrer mes propos précédents concernant les préjugés et simplifications:
Tu semble très fier de ne jamais te faire enculer. C'est la seule chose qui te fait réagir dans ce que je dis, comme si tu voulais absolument qu'il y ai 2 catégories bien distincte, dont une, la tienne bien sur, comme un beauf hétéro de base, te valoriserais... Apparemment tu dois avoir besoin de ça pour te rassurer. Tu comprendra, peut être (?), qu'à l'évidence, en disant cela, tu déconsidère tes copines trans, qui elles, Oh my god!, se font enculer... Sans parler des femmes... Qui ne font que ça !
D'ailleurs il y a un détail amusant et significatif. Dans ce post, dont tout le monde se félicite de la sincérité des propos et témoignage, il y en a qu'un qui... Ne dit rien sur lui et donne dans la provoc... HeHe!... Sur la défensive Waterhouse10 ? Je ne suis pas sur que tu soit le plus clair ici avec ta sexualité. C'est une lapalissade de dire que pour accepter l'autre... Il faut déjà s'accepter.
Te rend tu compte qu'avec ton raisonnement, la moitié des homos qui sodomise leur copain ne sont pas homosexuel ?
Peut être veut-tu aussi faire un distinguo entre ceux qui suce et se font sucer ?
La sexualité est un plaisir (je met de coté la procréation, qui nous préoccupe peu ici!), que chacun cherche et trouve sa, ses voies... Dans tous les sens du terme ! Dans l'acceptation de sa sexualité et de celle des autres !
Aller, encore un petit extrait d'un article sur le transsexualisme que je trouve intéressant dans le contexte:
"La base des préjugés est dans la plupart des cas une assimilation du transsexualisme à une Homosexualité réfutée. L'orientation sexuelle d'une personne est cependant totalement indépendante de son appartenance au genre. Un couple Homosexuel peut par exemple être attiré par son partenaire parce que c'est un homme, de même que son partenaire est attiré par l'homme qu'il voit en lui. Il n'y a donc aucun qui joue le rôle de la femme. Le problème est d'autant plus compliqué que ces personnes transsexuelles ne comprennent pas leurs états au commencement de l'étape de la recherche de l'appartenance. De ce fait, la plupart de ces personnes déduisent une homosexualité et non un transsexualisme. Ces personnes vont vite se rendre compte que c'est la recherche de ce qu'elles sont qui importe et non le sexe de la personne qu'elle aime."
Allons au Bois: http://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&h ... 33ccb98c&z
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waterhouse10
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