Et ça continu ....

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Samutprakan
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Message par Samutprakan »

J'ai trouvé un article qui résume assez bien la situation. Vivastreet appartient à un français qui a commencé aux Etats Unis. La société qui gère Vivastreet en France a son siège social à Jersey et est une filiale de la maison mère dont le siège est à New York.

Apparemment, même au niveau du parquet et des flics, il y a un dilemme. Les flics, en particulier l'OCRETH préféraient travailler en bonne entente avec Vivastreet. Viva n'était pas inquiété mais quand les flics suspectaient quelque chose, ils obtenaient vite fait les numéros de carte bleue, les adresses IP et les numéros de portables de ceux qui passaient les annonces.

Le fouteur de merde dans cette histoire c'est le Nid. Le Nid a passé quelques annonces de testing et reproche à Vivastreet de les avoir modérées en les "éditant" en supprimant les termes qui font référence à une annonce vénale mais en gardant l'annonce plutôt que de la supprimer.
Ce genre de méthode relève de la provocation et de la police parallèle.

Le lien vers l'article


Et le texte de l'article que je trouve assez bien fait :




La justice veut savoir si Vivastreet est le premier proxénète de France
31 Mai 2018
Rédigé par HUGO LEMONIER - www.mediapart.fr et publié depuis Overblog


Le parquet de Paris a ordonné mercredi l’ouverture d’une instruction judiciaire contre X pour proxénétisme aggravé. L’enquête vise Vivastreet, deuxième site d’annonces français, qui génère une importante part de son chiffre d’affaires grâce aux offres d’escortes. Des bénéfices tax free, rapatriés à Jersey, qui en font, pour le Mouvement du Nid, « le premier proxénète de France ». Jusqu’ici, le site semblait protégé par ses liens privilégiés avec la police.
« NOUVELLE FILLE A ROUEN !!! 1 ER FOIS ICI ! RUSSE MODEL », « Femme chaude », « Princesse 27 ans Nouvelle Sur Lyon », « SASHA TRANS LATINE a PARIS 75019 » (sic)… Elles posent lascives devant l’objectif. Bienvenu dans la rubrique « Erotica » de Vivastreet, où près de huit mille annonces sont recensées.
Derrière ces prétendues offres de massage érotique et de service d’« accompagnement » se cachent des prostituées. Bien que les photos suggestives ne laissent guère de doute sur la nature des prestations proposées, aucune annonce n’est explicite. Il n’est jamais fait mention d’un échange, ou encore moins d’une somme d’argent.




Voilà plus de dix ans que le site met en avant des annonces d’escorte, sans être inquiété par la justice. Mais mercredi 30 mai, le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une information judiciaire pour « proxénétisme aggravé » contre X, selon une information révélée par 20 Minutes. C’est donc la première fois que la justice va s’intéresser au système Vivastreet, l’enquête se faisant à la suite de la plainte déposée en décembre 2016 par l’association abolitionniste Le Mouvement du Nid. Jusque-là, une seule instruction avait été ordonnée, mais à la portée beaucoup moins large, puisqu’elle survenait après la plainte d’un père pour « proxénétisme sur mineure de moins de 15 ans ».
En France, 62 % des prostituées entreraient en contact avec leurs clients via Internet, selon le Mouvement du Nid. Depuis quelques années, le nom du site d’annonces ne cesse de revenir dans des affaires de proxénétisme en France. « Sur la vingtaine de dossiers de prostitution de mineures que nous avons à traiter, environ dix-huit sont liés à Vivastreet », précise l’association Agir contre la prostitution des enfants.
« Cela paraît incroyable pour les adultes mais, quand on en parle aux jeunes, eux se marrent de voir à quel point on est naïf », raconte Arthur Melon, responsable du pôle plaidoyer d’ACPE (Agir contre la prostitution des enfants). « Il faut bien prendre conscience que, pour les jeunes, Vivastreet est avant tout connu pour la prostitution. »
En 2014, le rappeur Niro s’est même saisi du phénomène dans une chanson écrite en référence au site : « Quatre-vingt-dix euros la passe, Vivastreet / Le rap game c’est de la baise, Vivastreet / Quatre-vingt-dix euros la passe, Vivastreet. »
De son côté, le fondateur de la plateforme, Yannick Pons, se montre assez discret au sujet de ces lucratives annonces de « massages ». Ce « serial-entrepreneur » français se montre beaucoup plus loquace sur la création de son fonds d’investissement en soutien aux start-up hexagonales. Pourtant, les offres d’escorte représentent jusqu’à 80 % de l’activité de Vivastreet selon les pays, comme l’a admis l’homme d’affaires lors d'une procédure devant la justice britannique, que Mediapart a pu consulter.
En France, l’affaire vient d’être reprise en main par un nouveau magistrat, Christophe Perruaux, procureur adjoint au TGI de Paris. Et la décision du parquet français d’ouvrir une instruction judiciaire marque un revirement total par rapport à l’enquête diligentée pendant plus d’un an par l’Office central de répression de la traite des êtres humains (OCRTEH). « Jusqu’ici, on a eu l’impression que toutes les investigations ne visaient qu’à garantir l’impunité de Vivastreet », raconte la responsable juridique du Mouvement du Nid, Lorraine Questiaux.
La plainte de l’association se fonde pourtant sur un élément matériel. Lors d’une opération de testing, en présence d’un huissier de justice, ses militants avaient posté une offre de relation sexuelle tarifée. Quelques dizaines de minutes plus tard, l’annonce avait bien été publiée mais le terme de « rémunération » avait disparu. « C’était la preuve que non seulement Vivastreet savait que des annonces émanant de prostituées étaient publiées sur leur site, mais qu’ils les transformaient en annonces de massage », affirme Lorraine Questiaux.
Mais, dans son rapport, l’OCRTEH souligne que « les investigations n’ont pas permis d’expliquer de quelle manière les annonces avaient été modifiées ». Pas étonnant, selon Mouvement du Nid : « Les enquêteurs ont convoqué les dirigeants de Vivastreet avant même de procéder à leur propre test ! » s’insurge Lorraine Questiaux. D’après nos informations, Vivastreet a avancé que ses serveurs auraient été piratés pour justifier cette brèche dans leur système de modération. Pour autant, aucune mesure n’a été entreprise pour vérifier ces allégations.
Auditionnée à son tour dans les bureaux de l’OCRTEH, la responsable juridique du Mouvement du Nid fait alors face à une situation pour le moins inattendue : « On nous a ouvertement posé la question de savoir si nos constats d’huissier étaient valides, témoigne l’avocate. C’est hallucinant ! Normalement des constats d’huissier valent preuve et l’OCRTEH n’avait d’ailleurs aucun moyen de prouver qu’ils étaient faux. »




Des relations privilégiées avec la police


Pour l’association, un autre élément troublant sème le doute sur l’impartialité du l’OCRTEH dans ce dossier. Un document publié par France Inter, que nous nous sommes procuré, montre que cette unité chargée de lutter contre la traite humaine a passé un partenariat avec Vivastreet. En mars 2016, le patron de l’OCRTEH, Jean-Marc Droguet, remet aux dirigeants du site une attestation. Dans ce texte, il affirme que Vivastreet « collabore depuis plusieurs années de manière proactive avec les services de police en fournissant des informations sur des annonces passées sur son site Internet ».
Dans ce même document, le policier ajoute que « cette collaboration inclut la formation des services concernés sur la manière de demander ou d’utiliser […] notamment les éléments relatifs aux cartes de crédit utilisées pour les paiements ». Cette démarche de partenariat est confirmée par un rapport parlementaire, publié en 2011. Lorsque les enquêteurs suspectent l’existence d’un réseau de proxénétisme, une réquisition est envoyée au site afin de remonter la piste : « [Cela] aboutit à la communication, sous 48 heures, de l’adresse électronique, de l’adresse IP et du numéro de téléphone de la personne ayant posté l’annonce », précise le rapport.
Sollicité, l’OCRTEH a refusé de répondre à nos questions. De son côté, Vivastreet n’hésite pas à revendiquer sa collaboration avec la police : « Nous coopérons toujours avec les autorités et nous avons une relation continue et constructive avec différentes administrations », indique le groupe W3 Ltd, propriétaire du site.
Reste à savoir désormais quelle unité sera mandatée par le magistrat instructeur pour mener les investigations contre Vivastreet. Deux services de police sont compétents en la matière : l’Office central de répression de la traite des êtres humains et la brigade de répression du proxénétisme (BRP). « Nous refuserons catégoriquement que l’enquête soit confiée à l’OCRTEH, ce serait inacceptable », prévient Lorraine Questiaux. Mais, d’après un ancien de la BRP, la brigade entretient elle aussi des liens étroits avec la plateforme.
Au-delà même de ces potentiels conflits d’intérêts, le cas emblématique de Vivastreet met la justice française face à un dilemme inédit : un site internet peut-il être tenu pour responsable des contenus postés sur ses pages ?
Vivastreet reste à ce jour dans un flou juridique. Le site se définit comme « un hébergeur de contenus générés par des utilisateurs », au même titre que Facebook ou Twitter. La plateforme jouirait ainsi d’un régime dérogatoire, prévu par la loi sur l’économie numérique : Vivastreet ne pourrait se voir reprocher les activités de ses clients. D’après la réglementation, la seule obligation d’un hébergeur consiste à « [agir] promptement pour retirer [les données répréhensibles] ou en rendre l’accès impossible » dès lors qu’il en aurait connaissance.
« Nous prenons cette priorité très au sérieux, assure Vivastreet par la voie de son avocat. Nous avons mis en place un vaste éventail de procédures et de vérifications automatisées que nous réexaminons en permanence afin de nous assurer qu’elles soient aussi impénétrables que possible. »
Pour le Mouvement du Nid, le site ne peut entrer dans ce cadre juridique. Selon l’association, les hébergeurs se cantonnent à un rôle passif : ils mettent à la disposition de leurs clients des services techniques, tels que des serveurs pour abriter des sites internet. Par exemple, Vivastreet précise dans ses conditions d’utilisation qu’il est « hébergé » par une firme dont le siège est situé aux États-Unis.
La plateforme va bien au-delà : elle a créé une catégorie spécifique pour les annonces d’escorting et les modère si besoin. Selon l’association, le site ne pourrait donc être considéré comme un « hébergeur » au sens de la loi. Il lui faudrait alors rendre des comptes devant la justice, d’autant que la rubrique « Erotica » est devenue centrale dans son modèle économique. Pour la responsable juridique du Mouvement du Nid, Lorraine Questiaux, Vivastreet se positionne même sur un « marché mondial de l’exploitation des êtres humains ».




Les annonces d’escort au cœur d’un business très lucratif


Certains pays, comme la Grande-Bretagne, disposent de réglementations beaucoup plus souples que la France en matière de prostitution. Sur vivastreet.co.uk, les tarifs horaires sont affichés, les femmes dénudées, et les « agences d’escortes » dévoilent dans leurs annonces leur catalogue des « nouveautés ».
Interrogé sur ses pratiques commerciales à l’étranger, le groupe W3, propriétaire du site, précise respecter « les lois locales de chacun des pays » où il est implanté. Mais ses techniques de marketing commenceraient également à faire grincer des dents outre-Manche : « En 2017, la police du Lancashire a découvert qu’un Roumain suspecté de proxénétisme avait dépensé tellement d’argent en annonces sur Vivastreet – plus de 25 000 £ – que le site a donné à cet homme son propre gestionnaire de compte », indique un rapport parlementaire de la Chambre des communes, publié fin mai. Un employé de Vivastreet gérait les annonces du proxénète.
Les actes commis à l’étranger ne peuvent être reprochés à Vivastreet France. Mais en France aussi les offres de « massages et d’accompagnement » sont payantes. Comptez 79,99 euros par mois par publication et ajoutez à cela de multiples options supposées garantir une meilleure visibilité : 79,99 euros par semaine pour paraître en première page, 79,99 euros pour remonter automatiquement en première page au cours de la journée, etc. « Près de la moitié [des annonces] optent pour au moins une mise en avant payante », rapportait une enquête du Monde en février 2017.
C’est le cas d’Anna (nous avons modifié son prénom), qui se présente comme une indépendante : « Ça s’apparente parfois à du racket ! J’en ai pour près de 500 euros par mois, donc j’ai besoin de voir quatre à cinq clients pour payer Vivastreet. Au départ, c’était quand même rentable. Mais, il y a eu certaines périodes où j’ai tiré la langue parce que je payais presque plus que je ne gagnais. »
Depuis le lancement du site en 2004, Vivastreet a néanmoins appris à diversifier son offre de service à destination des escortes. Par exemple, l’option « changement de ville illimité » permet de modifier la localisation des annonces. Ces « sex tours » sont notamment prisés par les réseaux de prostitution internationaux, explique un ancien de la brigade de répression du proxénétisme : « Par exemple, les prostituées russes restent entre trois-quatre jours dans chaque ville. Elles facturent 150 à 200 euros l’heure et enchaînent 4 à 5 passes par jour, donc c’est très lucratif. »
La justice devra déterminer si Vivastreet facilite et tire profit de la prostitution de ces femmes, au sens de l’article 225-5 du code pénal qui définit le proxénétisme. Mais une chose est sûre : la catégorie Erotica génère de confortables bénéfices. D’après nos calculs, ces pages pourraient rapporter à la plateforme entre 11 et 13 millions d’euros en France chaque année.
Ces chiffres sont très difficiles à vérifier, car Vivastreet entretient un certain mystère autour de ses revenus. Yannick Pons, le fondateur du site, est l’actionnaire majoritaire de la maison mère, W3 Ltd, enregistrée dans le paradis fiscal de Jersey. Pourtant, d’après le registre des sociétés, près de 90 % des parts de cette holding sont détenues par une autre entreprise, Elcan Nominees Ltd, citée dans les Panama Papers. Elle est en réalité mise à disposition par un trust et agit pour le compte de Yannick Pons. « Ces sociétés servent en quelque sorte de prête-nom, commente Éric Vernier, spécialiste du blanchiment d’argent. Elles n’ont pas d’activité propre à part faire écran entre des gens et d’autres entreprises. »
Les témoignages de deux employés du W3 Ltd, livrés sous serment devant la justice au Royaume-Uni, donnent une idée des dividendes perçus chaque année par les actionnaires du groupe. D’après nos calculs, près de 9 millions auraient ainsi été versés à la société-écran, Elcan Nominees Ltd, agissant pour le compte de Yannick Pons.
En 2016, W3 Ltd a déclaré 42 millions d’euros de chiffres d’affaires à Jersey, où le taux d’imposition s’établit à 0 %. Pourtant, les bureaux du site ne sont pas situés sur la petite île anglo-normande. Vivastreet est géré par une autre société, WebDMUK, installée en plein cœur de Londres. L’entreprise – elle aussi propriété de Yannick Pons – profite ainsi d’une astucieuse optimisation fiscale pour réduire à peau de chagrin ses impôts au Royaume-Uni. En 2016, elle s’est ainsi acquittée d’environ 130 000 livres sterling au Trésor britannique. Sur ces sommes, combien proviennent d’annonces de « massages » ? Seule une enquête judiciaire approfondie pourrait le déterminer.
biboplove
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Message par biboplove »

Donc le Nid, par ses actions, est un allié objectif des proxénètes ... Bravo les dogmatiques !
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Message par cilibez »

biboplove a écrit :Donc le Nid, par ses actions, est un allié objectif des proxénètes ... Bravo les dogmatiques !
Le Nid, ça ose tout et même au delà, si elles peuvent faire la pute pour nous faire chier, elles le feront !

Article cependant assez complet, qui confirme ma première impression, pas besoin de pleurer pour Vivastreet :wink: Franchement nous sommes très loin d'une quelconque défense de droits fondamentaux... :?
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Message par Samutprakan »

biboplove a écrit :Donc le Nid, par ses actions, est un allié objectif des proxénètes ... Bravo les dogmatiques !

Je ne vois pas en quoi le Nid est un proxénète. Par contre, je vois en quoi le Nid abuse. Si n'importe quel mouvement militant peut obtenir des mises en examen, déjà que la maréchaussée en obtient tout en sachant très bien que leur dossier est monté de toutes pièces, ça va devenir la guerre civile juridique.
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Message par biboplove »

Samutprakan a écrit :Je ne vois pas en quoi le Nid est un proxénète. Par contre, je vois en quoi le Nid abuse. Si n'importe quel mouvement militant peut obtenir des mises en examen, déjà que la maréchaussée en obtient tout en sachant très bien que leur dossier est monté de toutes pièces, ça va devenir la guerre civile juridique.
Pas un proxénète, mais un allié objectif des proxénètes. Ca veut dire que même si ce n'est pas l'objectif, leurs actions favorisent en réalité les proxénètes (par ex. essayer de faire tomber vivastreet, alors que vivastreet peut en réalité être un soutien dans la lutte contre les proxo).

Sinon, le Nid est une association, certaines ont le droit de porter plainte tant qu'elles restent dans le cadre de ce pourquoi elles ont été créées (le Nid ne pourrait pas porter plainte pour la chasse aux moineaux, par exemple).
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Message par Sexfriend10 »

Ce que j'en pense:

-Vivastreet un business qui rapporte + de bénéfs que l'ex-Niamodel.com
-Les liens étroits entre Vivastreet et les brigades de police luttant contre le proxénètisme ça sent le "dessous de table" il ne doit pas y avoir que des transferts d'infos tout le monde est gagnant...
-L'association du Nid =>des bouffon(ne)s qui se lancent dans une croisade perdue d'avance un peu comme l'Hadopi et sa lutte contre le piratage d'oeuvres numériques "protégées" par des droits d'auteurs.
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cilibez
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Message par cilibez »

Sexfriend10 a écrit :Ce que j'en pense:

-Vivastreet un business qui rapporte + de bénéfs que l'ex-Niamodel.com
-Les liens étroits entre Vivastreet et les brigades de police luttant contre le proxénètisme ça sent le "dessous de table" il ne doit pas y avoir que des transferts d'infos tout le monde est gagnant...
-L'association du Nid =>des bouffon(ne)s qui se lancent dans une croisade perdue d'avance un peu comme l'Hadopi et sa lutte contre le piratage d'oeuvres numériques "protégées" par des droits d'auteurs.
Peu importe ce que nous en pensons, qu'ils se démerdent entre eux et le Nid franchement :roll: leur loi est un échec aux conséquences bien fâcheuses parfois, à partir de ce moment là, tout est bon pour exister... :evil:

Par contre ton analogie des putes avec les droits d'auteurs, suis pas sûr du coup j'dois dire... :?
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choxxxz
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Message par choxxxz »

L'article est merdique à la base. Il contient quasiment que des suppositions et des arguments d'autorité ("nous on pense ça, donc vous devez nous croire").

Dire que Vivastreet travaille avec la justice et la police c'est enfoncer une porte ouverte. On peut dire la même chose avec LeBonCoin où n'importe quelle boite (y compris pour celles qui le nient, comme les vendeurs de VPN) qui vend des biens ou des services sur Internet.

La prostitution est légale, partant de là, je suis sur que l'avocat de Vivastreet a de bons arguments face au Nid. On voit bien que ces derniers se perdent dans des gesticulations. Dame Lorraine est avocate, si le cas était simple, elle ferait le nécessaire pour le plier vite fait.

La prosititution est légale, et dans ce cadre les putes peuvent utiliser les services mis à leur disposition pour faire leur promo. Se demander si c'est pas un commerce très lucratif pour certains, c'est évident, et que les bénéficiaires ont recours à l'optimisation fiscale c'est aussi un truisme sans rapport avec le sujet (ils feraient fortune en vendant des haricots verts qu'ils feraient tout tout pareil pour planquer l'oseille).

En résumé : popcorn time pour nous !
La tranquillité Le combo Le rince oeil
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cilibez
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Message par cilibez »

choxxxz a écrit : La prosititution est légale, et dans ce cadre les putes peuvent utiliser les services mis à leur disposition pour faire leur promo. Se demander si c'est pas un commerce très lucratif pour certains, c'est évident, et que les bénéficiaires ont recours à l'optimisation fiscale c'est aussi un truisme sans rapport avec le sujet (ils feraient fortune en vendant des haricots verts qu'ils feraient tout tout pareil pour planquer l'oseille).

En résumé : popcorn time pour nous !
Toi tu confonds optimisation et fraude, tu dois être footballeur au PSG qatari, que ce soit le Nid qui se fasse pisser sur la jambe dans cette histoire ou Viva qui se fait pomper du pognon voire se faire foutre dehors de Jersey ne doit pas nous émouvoir plus que ça, en tout cas faudra trouver mieux comme défense que les droits fondamentaux des prostitué(e)s, ce que nous savons avec certitude s'est que Viva en a rien à foutre ! :evil:
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Samutprakan
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Message par Samutprakan »

Erreur grossière. Il y a aussi le code pénal (dont le numéro d'article définissant le proxénétisme est donné dans l'article de médiapart) :
Le proxénétisme est le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit :

1° D'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui ;

2° De tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution ;

3° D'embaucher, d'entraîner ou de détourner une personne en vue de la prostitution ou d'exercer sur elle une pression pour qu'elle se prostitue ou continue à le faire.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Viva aide la prostitution d'autrui et en tire profit. C'est bien sûr dans ce sens que Le Nid attaque et le fait d'être domicilié à Jersey ne change rien au fait qu'il s'agisse de prostitution sur le territoire français.
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Message par admin »

Samutprakan a écrit :Erreur grossière. Il y a aussi le code pénal (dont le numéro d'article définissant le proxénétisme est donné dans l'article de médiapart) :
Le proxénétisme est le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit :

1° D'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui ;

2° De tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution ;

3° D'embaucher, d'entraîner ou de détourner une personne en vue de la prostitution ou d'exercer sur elle une pression pour qu'elle se prostitue ou continue à le faire.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Viva aide la prostitution d'autrui et en tire profit. C'est bien sûr dans ce sens que Le Nid attaque et le fait d'être domicilié à Jersey ne change rien au fait qu'il s'agisse de prostitution sur le territoire français.
oui, c'est cet article que j'avais en tête quand je disais que la loi ne serait pas si mauvaise si elle était appliquée à la lettre.

malheureusement la doctrine des tribunaux Francais détournent les mots "aider", "subsides", "assister", "tirer profit", "partager les produits" de leur sens et les interprètent de facon beaucoup trop large.
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Message par Sexfriend10 »

admin a écrit :
Samutprakan a écrit :Erreur grossière. Il y a aussi le code pénal (dont le numéro d'article définissant le proxénétisme est donné dans l'article de médiapart) :
Le proxénétisme est le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit :

1° D'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui ;

2° De tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution ;

3° D'embaucher, d'entraîner ou de détourner une personne en vue de la prostitution ou d'exercer sur elle une pression pour qu'elle se prostitue ou continue à le faire.

oui, c'est cet article que j'avais en tête quand je disais que la loi ne serait pas si mauvaise si elle était appliquée à la lettre.

malheureusement la doctrine des tribunaux Francais détournent les mots "aider", "subsides", "assister", "tirer profit", "partager les produits" de leur sens et les interprètent de facon beaucoup trop large.
Large ou pas, avec cette loi la personne qui se prostitue doit se "démerder toute seule"

-elle doit obligatoirement possèder un logement personnel où elle doit vivre toute seule, si elle se fait agresser durant son activité c'est son problème...

-elle doit tout gérer sans l'aide de personne même pas d'un site de publication pour son annonce, pas de secretaire pour filtrer son millier d'appel/jour, gèrer sa compta, sécuriser ses gains etc..

-pas le droit de travailler pour une agence puisque ce corps de métier n'existe pas donc pas soumis au code du travail

C'est une façon détournée de les empècher de pratiquer leur activité dans des conditions décentes.

Alors qu'en fait les vrais problèmes sont:
-Violences exercés sur les prostitué(e)s (réseaux proxo et mauvais clients)
-Enlèvement,contraintes, exerce cette activité sans consentement (réseaux)
-Toxicomanie forcée (réseaux proxo)
-Vol de la majorité voir totalité de leurs gains (réseaux proxo)

En résumé:

Une personne qui se prostitue en France ne peut pas travailler avec l'aide d'une "personne de confiance" qu'elle aura choisie au préalable.

Elle ne peut pas postuler/travailler au moyen d'un contat de travail pour le compte d'une agence qui la formerait comme un VRP et s'occuperait de la logistique lors de ses déplacement.

En indépendant(e) elle ne peut pas bénéficier de l'aide de sites en ligne pour publier ses annonces.
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Message par cilibez »

Sexfriend10 a écrit : Large ou pas, avec cette loi la personne qui se prostitue doit se "démerder toute seule"

-elle doit obligatoirement possèder un logement personnel où elle doit vivre toute seule, si elle se fait agresser durant son activité c'est son problème...

-elle doit tout gérer sans l'aide de personne même pas d'un site de publication pour son annonce, pas de secretaire pour filtrer son millier d'appel/jour, gèrer sa compta, sécuriser ses gains etc..

-pas le droit de travailler pour une agence puisque ce corps de métier n'existe pas donc pas soumis au code du travail

C'est une façon détournée de les empècher de pratiquer leur activité dans des conditions décentes.

Alors qu'en fait les vrais problèmes sont:
-Violences exercés sur les prostitué(e)s (réseaux proxo et mauvais clients)
-Enlèvement,contraintes, exerce cette activité sans consentement (réseaux)
-Toxicomanie forcée (réseaux proxo)
-Vol de la majorité voir totalité de leurs gains (réseaux proxo)

En résumé:

Une personne qui se prostitue en France ne peut pas travailler avec l'aide d'une "personne de confiance" qu'elle aura choisie au préalable.

Elle ne peut pas postuler/travailler au moyen d'un contat de travail pour le compte d'une agence qui la formerait comme un VRP et s'occuperait de la logistique lors de ses déplacement.

En indépendant(e) elle ne peut pas bénéficier de l'aide de sites en ligne pour publier ses annonces.
Ton exposé prouve que tu es très loin du compte, tu parles même pas des violences policières, des marchands de sommeil et encore quelques autres délicatesses inhérent à cette profession... :o
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Message par Samutprakan »

Il y a des techniques pour pallier à toutes ces difficultés et j'ai eu l'occasion d'échanger sur le sujet avec des étudiantes en train de se transformer en escorts professionnelles. Il y a également un point sur lequel tu (Sexfriend10) exagère totalement, il s'agit des cas d'agression sur prostituée. Que l'agresseur soit un proxo ou un client, j'ai parfois vu des cas où les magistrats ne lui ont pas fait de cadeau.
Pour revenir aux techniques de "secrétariat", de protection, de pub etc.. dans la discrétion, certaines filles les ont développées à l'époque où le racolage était interdit et la police avait poursuivi quelques escorts pour racolage sur le net (les cas sont restés exceptionnels). Une des points clés de leur réussite était la discrétion à l'égard de leurs clients. Al'époque, des filles susceptibles de tomber pour racolage ne se gênaient pour étaler certaines indiscrétions sur le net. Quand la loi a changé, à ton avis, lesquelles ont conservé la confiance de leur clientèle ?
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choxxxz
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Message par choxxxz »

Samutprakan a écrit :Erreur grossière. Il y a aussi le code pénal (dont le numéro d'article définissant le proxénétisme est donné dans l'article de médiapart) :
Le proxénétisme est le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit :

1° D'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui ;

2° De tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution ;
...

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Viva aide la prostitution d'autrui et en tire profit. C'est bien sûr dans ce sens que Le Nid attaque et le fait d'être domicilié à Jersey ne change rien au fait qu'il s'agisse de prostitution sur le territoire français.
Si c'était aussi simple que ça, le cas serait plié depuis longtemps.
Les faits contredisent cette interprétation.

La personne prostituée à le droit de faire la promotion de ses services, et qu'elle doivent payer le support sur lequel elle publie ses annonces est normal.
Vivastreet ne va pas piocher dans leur poche, c'est un acte volontaire de leur part, comme par exemple prendre un taxi pour se rendre chez un client.
Sinon même LVP n'aurait pas existé, ni niamodel etc.
La tranquillité Le combo Le rince oeil
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