Ca n'empèche pas qu'invoquer Darwin, je trouve ça tiré par les cheveux.
l'évolution d'une espèce à lieu sur une période très longue, si longue que son impact au cours de l'histoire humaine est négligeable (l'histoire ici débutant à la naissance de l'écrit, donc on oublie la préhistoire).
Si on regarde les critères de beauté au cours de l'histoire, on passe de statuettes au ventre rond, symbôle de fertilité, à Nerfertiti en Egypte (grande, fine et musclée), aux kore de la grèce antique qui, tout en représentant la déesse de la moisson (Hermès Trismégiste, "Discours parfait"), ont perdues toute formes "voluptueuses" et sont étrangement androgynes et cachées sous des voilages.
Au moyen-âge, l'idéal de beauté récurrent au Moyen Âge, c'est la blancheur de la peau, un symbole de pureté.
Au moyen âge, une attention particulière est portée à l'épilation des joues, le visage de la femme devant être juvénil.
Le maquillage a cette époque est vu comme un travestissement de la création divine, donc est proscrit.
Si on regarde les peintures de la renaissance, on voit que la femme belle à un cou de girafe, des épaules larges et tombantes, une poitrine basse et des hanches étroites (cf. la Naissance de Venus de Boticelli).
A la Renaissance, on découvre les fards d’Orient, on s’en colle donc partout sur le visage (tout en maintenant le teint diaphane), jusque-là rien d’étonnant mais on en mettait aussi sur les tétons pour les avoir bien rouges vifs.
Le siècle des lumières : Taille fine (33cm), mais bras et poitrine charnue, avec veines apparentes...
Au XVIIe, à la taille fine, on rajoute des hanches larges, avec des structures en bois pour qu'elles apparaissent plus larges que les épaules.
Au XIXe, la femme cherchera a apparaître mélancolique, avec des cernes et le teint pale et les joues creusées
1920 : la mode est à la garçonne
1950 : c'est Marylin qui fait triper
1990 : retour de la maigreur sur les scènes (cf.Kate Moss)
Tout ça pour dire que non,
naturellement, le mâle n'est pas attiré par ceci ou cela... Si il existe bien sûr des modes et des critères de beauté, ils sont avant tout ceux d'une société a une époque donnée.
Par exemple, je ne vois pas l'avantage biologique que pourrais avoir une femme plateau dans le jeu de la séduction en Afrique, encore moi ce que cette pratique pourrait avoir d'inné.
Quand tu dis "elle caricaturent les trans...", j'imagine que tu parles des féministes et je suis complètement d'accord, c'est aussi caricatural que de dire que tous les musulmans sont terroristes mais il est rare qu'un discours médiatique fasse dans la nuance et évite les poncifs...
J'ai lu l'article sur Peggy Sastre et je suis moyennement convaincu, j'imagine qu'il faudrait que je lise ses publications dans le détail pour me faire une idée, j'ai peur que l'auteur de l'article ne lui rende pas justice.
Sur ce, j’arrête mon roman, sur le fond, on est du même avis sur la connerie du féminisme extremiste