Travestime et Transsexualité
Travestime et Transsexualité
Un peu d'histoire sur les débuts de la transexualité :
De Coccinelle à Bambi , en passant par Candy Darling sans oublier Ajita
Wilson , Morelle Dekeigh , Karen Dior , Camilla de Castro ..
http://sachatchenko.voila.net/Trans.htm
De Coccinelle à Bambi , en passant par Candy Darling sans oublier Ajita
Wilson , Morelle Dekeigh , Karen Dior , Camilla de Castro ..
http://sachatchenko.voila.net/Trans.htm
Re: Travestime et Transsexualité
2 sur 4 morte du sida, 1 suicide dans les exemples cités, ça donne la mesure de la complexité d'être une transsexuelle aujourd'hui !!!
- nathaliejolie
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- Inscription : 07 janv. 2009, 03:01
Hello!! J’ai trouvé intéressant le post, même si il a toujours une ambiance décontracté je trouve fondamentale que le plus grand forum francophone exclusif pour transsexuelles et ses amateurs, soit aussi dans l'analyse et les renseignement concernant la transsexualité, ça permets d’avoir des infos sur cet état et des débats constructifs, avec des sujets intéressants ; ) Merci… Surtout pour les news tlovers et les new générations de trans, le lien mérite carrément le coup d'œil.
Par rapport à la complexité d’être transsexuelle je précise que la plus part des filles qui sont nommées dans la page sont de l'ancienne génération et n'avaient pas la chance que l'on a au point de vue de la connaissance et de l'aide possible, aujourd’hui les amateurs et les ts on a beaucoup plus de connaissance et le ts ont beaucoup des infos pour être trans = )
Par rapport à la complexité d’être transsexuelle je précise que la plus part des filles qui sont nommées dans la page sont de l'ancienne génération et n'avaient pas la chance que l'on a au point de vue de la connaissance et de l'aide possible, aujourd’hui les amateurs et les ts on a beaucoup plus de connaissance et le ts ont beaucoup des infos pour être trans = )
Nathalie Jolie Transex
Je suis blonde 21 ans issu du milieu X avec un gros engin de 23cm.
TEL :06 47 21 23 49
http://www.nathaliejolie.blogspot.com
NEW MY WEB SITE!!! http://www.nathaliejolie.com
Je suis blonde 21 ans issu du milieu X avec un gros engin de 23cm.
TEL :06 47 21 23 49
http://www.nathaliejolie.blogspot.com
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nathaliejolie a écrit :Hello!! J’ai trouvé intéressant le post, même si il a toujours une ambiance décontracté je trouve fondamentale que le plus grand forum francophone exclusif pour transsexuelles et ses amateurs, soit aussi dans l'analyse et les renseignement concernant la transsexualité, ça permets d’avoir des infos sur cet état et des débats constructifs, avec des sujets intéressants ; ) Merci… Surtout pour les news tlovers et les new générations de trans, le lien mérite carrément le coup d'œil.
Par rapport à la complexité d’être transsexuelle je précise que la plus part des filles qui sont nommées dans la page sont de l'ancienne génération et n'avaient pas la chance que l'on a au point de vue de la connaissance et de l'aide possible, aujourd’hui les amateurs et les ts on a beaucoup plus de connaissance et le ts ont beaucoup des infos pour être trans = )
Hello Nathalie , je suis d'accord avec toi sur le sujet ( ancienne génération) mais c'est un peu la rubrique : que sont-elles devenues ? on ne les a pas oubliées !!
Un peu comme cette transexuelle qui avait dénoncé Ronaldo ! pour avoir eu une relation avec lui ...
http://www.lavenir.net/article/detail.a ... eid=138493
Elle s'appellait Andréa , elle est décedée un beau matin à l'âge de 22 ans du sida et dans l'indifférence de tous !
J'espère que Ronaldo avait pris ses précautions !! sinon
Ce qui me choque , c'est de mourir si jeune de nos jours !!!
http://yagg.com/2009/07/21/ronaldo-les- ... -mort-876/
http://www.legrigriinternational.com/ar ... 83783.html
Je vous laisse imaginer la suite pour les Trans...
Je vous laisse imaginer la suite pour les Trans...
Témoignage d'une Transsexuelle anonyme sur le sida , un témoignage très humain et très fort en émotion ....
Je vais vous conter mon séjour à l'hôpital Lyon Sud de Lyon ( Pierre bénite ) où j'ai subi, une vaginoplastie. [....]
Mon récit a un but et un seul, est de laisser un témoignage écrit sur le
déroulement d'une vaginoplastie, pratiquée en France, à Lyon, sur une
personne atteinte du SIDA.
Oui car il est important pour toutes les transsexuelles atteintes du VIH
comme moi, qu'elles sachent, qu'il est possible de se faire opérer en
France, en ayant suivi un protocole officiel. Ne baissez pas les bras,
battez-vous, le moral dans cette maladie est le moteur premier pour
combattre ce virus. Alors aimez la vie, dégustez là, et tout est
possible, même un parcours transsexuel, encadrée bien sur, par des
professionnels et en suivant une hygiène de vie irréprochable.
[....]
Je vais faire en sorte de relater de façon la plus authentique et précise le déroulement de mon opération.
Par avance, excusez moi pour les fautes d'ortographe.
****
Nous sommes le dimanche 16 novembre 2008, il est 15H33, je suis seule
dans ma chambre, enfin non, heureusement mon écriture m'accompagne.
J'entends les cries d'enfants dans le couloir, les familles viennent visiter leurs proches.
Le personnel hospitalier est très attentif.
Un peu de vague à l'âme, je me dis que ma famille est loin, de tout cela, ma famille est très loin, plus là.
Je suis arrivée à 15h15 aux Hôpitaux Sud de Lyon à Pierre Bénite, le
mercredi 13 novembre 2008, après un déjeuner dans un quartier
typiquement lyonnais, à la Croix Rousse, accompagnée d'une amie, Cécile.
Je n'ai pas été très présente durant ce déjeuner, comme tout le mois qui a précédé d'ailleurs, une sensation indéfinissable.
Nous arrivons au 2ème étage, service urologie, le personnel nous demande
de repasser dans 30mn, c'est la relève, nous obéissons.
Une femme me fait visiter la chambre, une chambre individuelle, avec une
salle de bain privée, une penderie, armoire, une baie vitrée avec vue
sur le ciel ( une pleine lune, ce soir ) et un écran plasma sur le mur.
L'aide soignante m'explique le fonctionnement des différentes
télécommandes, lits, TV, Stores, etc... et le fameux « appel d'urgence
».
Je me retrouve seule avec Cécile.
Puis vient le balai des médecins, anesthésistes, générales, infirmières
et aides soignantes. Toutes ce personnel soignant essaie de me mettre à
l'aise, en vain. Je me suis réfugiée dans une peur panique depuis un
mois et d'une profondeur abyssale depuis 2 heures...
Une aide soignante, passe par là, me voit, décèle sur mon visage mon
désarroi, mon inquiétude, une certaine tristesse et là elle me pose une
question d'une extrême violence : « Madame X, vous êtes sure de ce que
vous faîtes ? « et elle repart.
Je m'effondre. Je viens de comprendre l'absence dans la quelle je
m'étais réfugiée depuis un mois, j'avais occulté volontairement cette
vraie question.
« Ça vaut vraiment le coup d'y passer ? Que tout s'arrête ? «
Cette aide soignante, malgré sa maladresse, avait réveillé en moi, la vrai question « vivre ou mourir ? »
Mes bagages posées dans ma chambre, représentait la vie, donc je repartais, si je restais, je mourrai à cause de mon VIH.
Voilà mon état d'esprit à 12H00 de l'intervention. Une heure après,
Cécile est partie après avoir essuyé une tempête de larmes ( je t'aime
).
Mon homme est arrivé. Nous avons passé un long moment dans la pénombre,
il m'a évoqué ces années passées ensemble et là nous en étions à ce
jour. Je n'ai pas arrêté de pleurer, de me serrer dans ses bras, je
l'aime tant, il m'a entouré de ses bras, il m'a réconforté, réconforté
mais j'étais inconsolable. Je pensais ne plus jamais le revoir. Une
déchirure, ma déchirure.
Mon amour s'en est allé.
Je me suis retrouvée face à moi-même, il était temps, c'était une nécessité. Les valises, la chambre, je ne savais pas.
Mon état de santé, ma séropositivité, mon corps allait-il tenir le coup ? Et en même temps ce serait une belle mort ?!!!
Et c'est là où le déclic a eu lieu. « Je suis là dans cet hôpital pour
une opération vitale, quoiqu'il se passe, elle est vitale, alors
maintenant, tu vas te battre ! »
A ce moment là, une infirmière passe et m'explique qu'à 05H30, elle me
réveillera, me donnera une prémédication et je partirai au bloc.
Elle a eu les mots justes « vous êtes dans cet hôpital car vous êtes
malade, cette intervention chirurgicale va vous soigner , alors soyez
courageuse, promis ? Promis !
Puis un ami de Mimizan m'a téléphoné, j'ai pleuré, pleuré, pleuré, j'ai raccroché, puis je me suis réfugiée dans la foi.
Je n'ai pas dormi de la nuit.
A 05H30, je suis allée me doucher. L'infirmière de la veille est arrivée, et m'a donné mes petites pilules.
A 07H30, les infirmières anesthésistes et du bloc, sont venues me
chercher. Deux femmes extraordinaires. Elles ont préparé la table
d'opération soigneusement, je m'y suis allongée, j'ai posé les pieds
dans les étriers, elles m'ont recouverte d'un drap chaud, je me suis
sentie dans un confort total.
Je suis à l'entrée du bloc, j'y resterai 10mn environ. Puis les infirmières me font entrer dans le bloc opératoire.
Autour de moi, s'affairent , étudiants, internes, infirmières, aides soignantes, anesthésiste.
Trois gros phares s'allument. Il y a beaucoup, beaucoup, de monde. Je commence à paniquer.
L'infirmière me collent les sensibilisateurs pour mesurer mon pouls, sur
la poitrine. Elle me pose le cathéter, puis branche
l'électrocardiogramme et là j'entends mon cœur battre, plus je
l'entends, plus il bat vite.
Mon chirurgien, vient me saluer, il me caresse le bras et me rassure. Je
tiens à lui rendre hommage [...], un homme extraordinaire, un être
humain, humain. Une personne exceptionnelle que je n'oublierai jamais.
Docteur, vous avez tout mon respect. Vous m'avez téléphoné la veille de
mon opération, vous n'aviez pu vous déplacer. Vous m'avez touché, vous
m'avez donné beaucoup de votre temps, de votre vie, pour me rendre
heureuse, je vous en saurai indéfiniment reconnaissante. Merci.
Puis l'infirmière anesthésiste demande auprès de son supérieur une
seringue pour m'injecter le produit qui me détendra , mon cœur bat plus
que la chamade, 177.
« Je vous injecte ce produit, vous allez commencer à vous détendre, à tout à l'heure.... »
Madame X, Madame X, vous êtes en salle de réveil ! Ouvrez les yeux !
Je ne peux rien faire, je les entends mais je ne peux rien faire. Je
suis trempée, les infirmières m'essuient. J'ai chaud, elle me vaporise
de l'eau à l'aide d'un brumisateur , sur le visage et les lèvres. Je
fais une mauvais réaction à la morphine. Elles me branchent sous
oxygène.
Petit à petit, je reprends mes esprits, mais les nausées me viennent. Elles me soignent, cela dura deux heures.
Je suis remontée dans ma chambre. Mon « doudou » que j'ai demandé dès mon réveil, m'a t-on dit , est près de moi.
Je le sens, je le vois. Mais je suis dans un état de sérénité et de
détente totale. Mon amour me dira plus tard « jamais je ne t'ai vu si
détendue, calme, reposée, tu étais si belle, et quand tu m'as appelé «
doudou », j'étais heureux.
Toutes le heures, un défilé d'infirmières, tension, pouls, température.
Un marathon commence pour moi. Un marathon qui va durer 6 jours, mais
qui est nécessaire. Je n'ai pas fait une nuit complète durant tout le
séjour à l'hôpital soit 8 jours, hormis une.....
A J+1, le drain commence à me faire mal. Toujours le même balai
d'infirmières à toute heure de la nuit et du jour. Elles me promettent,
que le drain me sera enlever le lendemain.
Chose faite, dès J+2. Je n'ai jamais ressenti une telle douleur.
L'impression que l'on me tirait mes viscères, mes chairs. Une douleur
violente, qui m'a fait souffrir terriblement, malgré la douceur et le
professionnalisme de l'infirmière. J'ai pleuré.
J+2 le soir, la sonde me fait terriblement mal. Je le signale, on me
donne durant la nuit un « potion magique » qui me calme la douleur
immédiatement. Je trouve le sommeil , curieusement.
J+3, le matin, je suis réveillée par l'infirmière. Je suis détendue,
j'ai tellement bien dormi. Elle vérifie le pansement, donc soulève le
drap, et là........ hémorragie, j'ai perdu beaucoup de sang durant la
nuit, d'où mon sommeil profond. L'équipe soignante s'occupe de moi et
arrête l'hémorragie, du à l'urètre.
J'ai été très choquée par cette vision d'horreur, mais ce n'était rien.
J+4, je suis transférée en ambulance à l'hôpital Henri Gabrielle, où mon
chirurgien m'attend. Il m'installe dans son bloc opératoire, et me dit,
il faut que vous soyez courageuse, et nous allons y arriver. Il me fera
quatre point de suture et tout rentrera dans l'ordre.
Il décide de m'enlever la sonde urinaire qui me fait terriblement mal. Je suis transférer de nouveau aux hôpitaux sud.
Toute l'après midi, j'urine, en filet, je ne comprends, cela me demande
un effort terrible, je suis fatiguée. Mon chirurgien passe le soir, je
lui fait part de mes problème, il me fait une échographie. Ma vessie est
pleine, il faut me sonder de nouveau. Chose faite après une crise de
tétanie.
Journée très violente, éprouvante, j'ai beaucoup souffert moralement et physiquement, je n'en peux plus.
J+5 J'essaie d'aller à la selle.... J'y passe une demi heure, j'ai très
mal, il ne faut pas que je force,mais j'ai très mal. Au bout de 30mn, je
me sens partir, juste le temps d'atteindre « l'appel d'urgence » je
fais un malaise « vin gal. » Les infirmières me portent dans le lit, je
suis livide, je tremble, on me demande si j'ai des douleurs dans la
poitrine, non !. Je reprendrais mes esprits au bout d'une heure, j'ai eu
très peur.
Je recevrai un traitement de gelée pour « lubrifier » la paroi
intestinale, durant toute la journée. Le lendemain, l'efficacité du
produit fit ses preuves. Je fus soulagée.
J+7 on m'enlève la sonde, j'ai eu durant ces deux derniers jours un
traitement anti inflammatoire pour l'urètre, j'urine normalement, je
suis sauvée soulagée, car conditions sinéquanones pour que je ne sois
pas sonder de nouveau.
Je précise qu' à J+2, je me suis mise debout. J+3 quelques pas dans la
chambre. J+4 pas dans le couloir avec la kinésithérapeute. J+5, je fais
deux aller retour seule, dans les couloirs.
J+6, je me déplace seule, mais les points de suture me tirent, j'y vais
doucement, à ce jour encore. J'ai beaucoup de mal dans les côtes... Je
suis prudente mais me force à marcher comme demandé par les médecins.
Je veux signaler aussi, que durant tout mon séjour du début à la fin, je
n'ai eu aucune douleur sur le champ opératoire. Je n'ai pas de pompe à
morphine ( vu la réaction en salle de réveil ) mais je n'en aurai pas eu
besoin. J'ai eu des antalgiques pour calmer les tiraillements tout à
fait supportable, douleur, 4 sur une échelle de 0 à 10.
Je continue les antalgiques à ce jour. 1 dose et demie par jour au lieu de 4 au tout début du traitement.
A ce jour, je fais des lavements vaginaux, 3 fois par jour, j'ai une
profondeur situé entre 10 et 12 cm, je n'en demandais pas tant, sans
greffe; qui plus est.
Je commencerai l'apprentissage des dilatations, lundi matin, à l'hôpital
henri Gabrielle, où mon chirurgien m'attend en consultation de jour et
pour une première contre visite.
Je suis chez moi à J+8, je me repose.
Esthétiquement, je ne peux rien dire, sur la satisfaction ou pas..... il
faut attendre un mois, mais je dirai que plus les jours avance et plus
mon sexe est beau.
Je suis un peu inquiète sur la sensibilité de mon clitoris, je ne peux y
toucher, c'est du 220 Volt, il me tarde de voir mon chirurgien, pour
savoir ce qu'il en sera.
Pour conclure, je suis heureuse, d'y être arrivée.
Ravie, d'avoir été opérée en France, j'admire les filles qui partent si loin, je n'aurai pas pu.
Le personnel soignant, de l'hôpital, a été exceptionnel, une qualité de
soins au delà de toutes mes attentes, ainsi que leur respect.
Je me dis que la partie n'est pas gagnée. Je ne suis qu'à J+9. Je suis
anxieuse, j'ai peur de me faire une infection, une nécrose, etc....
C'est mon côté anxieux de nature.
Mais ce qui me rassure, est que j'ai été opérée à côté de chez moi, que
si un problème arrive, mon dossier médical est au service uro logique de
Lyon. Que pour tous soins post opératoires si nécessaires, des
professionnels me connaissent, m'ont soigné, et [mon chirurgien] sera
toujours là pour moi. En cas d'urgence, je ne suis pas une inconnue au
sein de cette unité médicale qui m'a suivi et cela c'est un soulagement.
Voilà, je vous ai tout dit, avec la plus grande simplicité et vérité.
Je me répète, ce récit, je l'écrit pour informer, aider, faire espérer les personnes séropositives [...].
Bise,
Je vais vous conter mon séjour à l'hôpital Lyon Sud de Lyon ( Pierre bénite ) où j'ai subi, une vaginoplastie. [....]
Mon récit a un but et un seul, est de laisser un témoignage écrit sur le
déroulement d'une vaginoplastie, pratiquée en France, à Lyon, sur une
personne atteinte du SIDA.
Oui car il est important pour toutes les transsexuelles atteintes du VIH
comme moi, qu'elles sachent, qu'il est possible de se faire opérer en
France, en ayant suivi un protocole officiel. Ne baissez pas les bras,
battez-vous, le moral dans cette maladie est le moteur premier pour
combattre ce virus. Alors aimez la vie, dégustez là, et tout est
possible, même un parcours transsexuel, encadrée bien sur, par des
professionnels et en suivant une hygiène de vie irréprochable.
[....]
Je vais faire en sorte de relater de façon la plus authentique et précise le déroulement de mon opération.
Par avance, excusez moi pour les fautes d'ortographe.
****
Nous sommes le dimanche 16 novembre 2008, il est 15H33, je suis seule
dans ma chambre, enfin non, heureusement mon écriture m'accompagne.
J'entends les cries d'enfants dans le couloir, les familles viennent visiter leurs proches.
Le personnel hospitalier est très attentif.
Un peu de vague à l'âme, je me dis que ma famille est loin, de tout cela, ma famille est très loin, plus là.
Je suis arrivée à 15h15 aux Hôpitaux Sud de Lyon à Pierre Bénite, le
mercredi 13 novembre 2008, après un déjeuner dans un quartier
typiquement lyonnais, à la Croix Rousse, accompagnée d'une amie, Cécile.
Je n'ai pas été très présente durant ce déjeuner, comme tout le mois qui a précédé d'ailleurs, une sensation indéfinissable.
Nous arrivons au 2ème étage, service urologie, le personnel nous demande
de repasser dans 30mn, c'est la relève, nous obéissons.
Une femme me fait visiter la chambre, une chambre individuelle, avec une
salle de bain privée, une penderie, armoire, une baie vitrée avec vue
sur le ciel ( une pleine lune, ce soir ) et un écran plasma sur le mur.
L'aide soignante m'explique le fonctionnement des différentes
télécommandes, lits, TV, Stores, etc... et le fameux « appel d'urgence
».
Je me retrouve seule avec Cécile.
Puis vient le balai des médecins, anesthésistes, générales, infirmières
et aides soignantes. Toutes ce personnel soignant essaie de me mettre à
l'aise, en vain. Je me suis réfugiée dans une peur panique depuis un
mois et d'une profondeur abyssale depuis 2 heures...
Une aide soignante, passe par là, me voit, décèle sur mon visage mon
désarroi, mon inquiétude, une certaine tristesse et là elle me pose une
question d'une extrême violence : « Madame X, vous êtes sure de ce que
vous faîtes ? « et elle repart.
Je m'effondre. Je viens de comprendre l'absence dans la quelle je
m'étais réfugiée depuis un mois, j'avais occulté volontairement cette
vraie question.
« Ça vaut vraiment le coup d'y passer ? Que tout s'arrête ? «
Cette aide soignante, malgré sa maladresse, avait réveillé en moi, la vrai question « vivre ou mourir ? »
Mes bagages posées dans ma chambre, représentait la vie, donc je repartais, si je restais, je mourrai à cause de mon VIH.
Voilà mon état d'esprit à 12H00 de l'intervention. Une heure après,
Cécile est partie après avoir essuyé une tempête de larmes ( je t'aime
).
Mon homme est arrivé. Nous avons passé un long moment dans la pénombre,
il m'a évoqué ces années passées ensemble et là nous en étions à ce
jour. Je n'ai pas arrêté de pleurer, de me serrer dans ses bras, je
l'aime tant, il m'a entouré de ses bras, il m'a réconforté, réconforté
mais j'étais inconsolable. Je pensais ne plus jamais le revoir. Une
déchirure, ma déchirure.
Mon amour s'en est allé.
Je me suis retrouvée face à moi-même, il était temps, c'était une nécessité. Les valises, la chambre, je ne savais pas.
Mon état de santé, ma séropositivité, mon corps allait-il tenir le coup ? Et en même temps ce serait une belle mort ?!!!
Et c'est là où le déclic a eu lieu. « Je suis là dans cet hôpital pour
une opération vitale, quoiqu'il se passe, elle est vitale, alors
maintenant, tu vas te battre ! »
A ce moment là, une infirmière passe et m'explique qu'à 05H30, elle me
réveillera, me donnera une prémédication et je partirai au bloc.
Elle a eu les mots justes « vous êtes dans cet hôpital car vous êtes
malade, cette intervention chirurgicale va vous soigner , alors soyez
courageuse, promis ? Promis !
Puis un ami de Mimizan m'a téléphoné, j'ai pleuré, pleuré, pleuré, j'ai raccroché, puis je me suis réfugiée dans la foi.
Je n'ai pas dormi de la nuit.
A 05H30, je suis allée me doucher. L'infirmière de la veille est arrivée, et m'a donné mes petites pilules.
A 07H30, les infirmières anesthésistes et du bloc, sont venues me
chercher. Deux femmes extraordinaires. Elles ont préparé la table
d'opération soigneusement, je m'y suis allongée, j'ai posé les pieds
dans les étriers, elles m'ont recouverte d'un drap chaud, je me suis
sentie dans un confort total.
Je suis à l'entrée du bloc, j'y resterai 10mn environ. Puis les infirmières me font entrer dans le bloc opératoire.
Autour de moi, s'affairent , étudiants, internes, infirmières, aides soignantes, anesthésiste.
Trois gros phares s'allument. Il y a beaucoup, beaucoup, de monde. Je commence à paniquer.
L'infirmière me collent les sensibilisateurs pour mesurer mon pouls, sur
la poitrine. Elle me pose le cathéter, puis branche
l'électrocardiogramme et là j'entends mon cœur battre, plus je
l'entends, plus il bat vite.
Mon chirurgien, vient me saluer, il me caresse le bras et me rassure. Je
tiens à lui rendre hommage [...], un homme extraordinaire, un être
humain, humain. Une personne exceptionnelle que je n'oublierai jamais.
Docteur, vous avez tout mon respect. Vous m'avez téléphoné la veille de
mon opération, vous n'aviez pu vous déplacer. Vous m'avez touché, vous
m'avez donné beaucoup de votre temps, de votre vie, pour me rendre
heureuse, je vous en saurai indéfiniment reconnaissante. Merci.
Puis l'infirmière anesthésiste demande auprès de son supérieur une
seringue pour m'injecter le produit qui me détendra , mon cœur bat plus
que la chamade, 177.
« Je vous injecte ce produit, vous allez commencer à vous détendre, à tout à l'heure.... »
Madame X, Madame X, vous êtes en salle de réveil ! Ouvrez les yeux !
Je ne peux rien faire, je les entends mais je ne peux rien faire. Je
suis trempée, les infirmières m'essuient. J'ai chaud, elle me vaporise
de l'eau à l'aide d'un brumisateur , sur le visage et les lèvres. Je
fais une mauvais réaction à la morphine. Elles me branchent sous
oxygène.
Petit à petit, je reprends mes esprits, mais les nausées me viennent. Elles me soignent, cela dura deux heures.
Je suis remontée dans ma chambre. Mon « doudou » que j'ai demandé dès mon réveil, m'a t-on dit , est près de moi.
Je le sens, je le vois. Mais je suis dans un état de sérénité et de
détente totale. Mon amour me dira plus tard « jamais je ne t'ai vu si
détendue, calme, reposée, tu étais si belle, et quand tu m'as appelé «
doudou », j'étais heureux.
Toutes le heures, un défilé d'infirmières, tension, pouls, température.
Un marathon commence pour moi. Un marathon qui va durer 6 jours, mais
qui est nécessaire. Je n'ai pas fait une nuit complète durant tout le
séjour à l'hôpital soit 8 jours, hormis une.....
A J+1, le drain commence à me faire mal. Toujours le même balai
d'infirmières à toute heure de la nuit et du jour. Elles me promettent,
que le drain me sera enlever le lendemain.
Chose faite, dès J+2. Je n'ai jamais ressenti une telle douleur.
L'impression que l'on me tirait mes viscères, mes chairs. Une douleur
violente, qui m'a fait souffrir terriblement, malgré la douceur et le
professionnalisme de l'infirmière. J'ai pleuré.
J+2 le soir, la sonde me fait terriblement mal. Je le signale, on me
donne durant la nuit un « potion magique » qui me calme la douleur
immédiatement. Je trouve le sommeil , curieusement.
J+3, le matin, je suis réveillée par l'infirmière. Je suis détendue,
j'ai tellement bien dormi. Elle vérifie le pansement, donc soulève le
drap, et là........ hémorragie, j'ai perdu beaucoup de sang durant la
nuit, d'où mon sommeil profond. L'équipe soignante s'occupe de moi et
arrête l'hémorragie, du à l'urètre.
J'ai été très choquée par cette vision d'horreur, mais ce n'était rien.
J+4, je suis transférée en ambulance à l'hôpital Henri Gabrielle, où mon
chirurgien m'attend. Il m'installe dans son bloc opératoire, et me dit,
il faut que vous soyez courageuse, et nous allons y arriver. Il me fera
quatre point de suture et tout rentrera dans l'ordre.
Il décide de m'enlever la sonde urinaire qui me fait terriblement mal. Je suis transférer de nouveau aux hôpitaux sud.
Toute l'après midi, j'urine, en filet, je ne comprends, cela me demande
un effort terrible, je suis fatiguée. Mon chirurgien passe le soir, je
lui fait part de mes problème, il me fait une échographie. Ma vessie est
pleine, il faut me sonder de nouveau. Chose faite après une crise de
tétanie.
Journée très violente, éprouvante, j'ai beaucoup souffert moralement et physiquement, je n'en peux plus.
J+5 J'essaie d'aller à la selle.... J'y passe une demi heure, j'ai très
mal, il ne faut pas que je force,mais j'ai très mal. Au bout de 30mn, je
me sens partir, juste le temps d'atteindre « l'appel d'urgence » je
fais un malaise « vin gal. » Les infirmières me portent dans le lit, je
suis livide, je tremble, on me demande si j'ai des douleurs dans la
poitrine, non !. Je reprendrais mes esprits au bout d'une heure, j'ai eu
très peur.
Je recevrai un traitement de gelée pour « lubrifier » la paroi
intestinale, durant toute la journée. Le lendemain, l'efficacité du
produit fit ses preuves. Je fus soulagée.
J+7 on m'enlève la sonde, j'ai eu durant ces deux derniers jours un
traitement anti inflammatoire pour l'urètre, j'urine normalement, je
suis sauvée soulagée, car conditions sinéquanones pour que je ne sois
pas sonder de nouveau.
Je précise qu' à J+2, je me suis mise debout. J+3 quelques pas dans la
chambre. J+4 pas dans le couloir avec la kinésithérapeute. J+5, je fais
deux aller retour seule, dans les couloirs.
J+6, je me déplace seule, mais les points de suture me tirent, j'y vais
doucement, à ce jour encore. J'ai beaucoup de mal dans les côtes... Je
suis prudente mais me force à marcher comme demandé par les médecins.
Je veux signaler aussi, que durant tout mon séjour du début à la fin, je
n'ai eu aucune douleur sur le champ opératoire. Je n'ai pas de pompe à
morphine ( vu la réaction en salle de réveil ) mais je n'en aurai pas eu
besoin. J'ai eu des antalgiques pour calmer les tiraillements tout à
fait supportable, douleur, 4 sur une échelle de 0 à 10.
Je continue les antalgiques à ce jour. 1 dose et demie par jour au lieu de 4 au tout début du traitement.
A ce jour, je fais des lavements vaginaux, 3 fois par jour, j'ai une
profondeur situé entre 10 et 12 cm, je n'en demandais pas tant, sans
greffe; qui plus est.
Je commencerai l'apprentissage des dilatations, lundi matin, à l'hôpital
henri Gabrielle, où mon chirurgien m'attend en consultation de jour et
pour une première contre visite.
Je suis chez moi à J+8, je me repose.
Esthétiquement, je ne peux rien dire, sur la satisfaction ou pas..... il
faut attendre un mois, mais je dirai que plus les jours avance et plus
mon sexe est beau.
Je suis un peu inquiète sur la sensibilité de mon clitoris, je ne peux y
toucher, c'est du 220 Volt, il me tarde de voir mon chirurgien, pour
savoir ce qu'il en sera.
Pour conclure, je suis heureuse, d'y être arrivée.
Ravie, d'avoir été opérée en France, j'admire les filles qui partent si loin, je n'aurai pas pu.
Le personnel soignant, de l'hôpital, a été exceptionnel, une qualité de
soins au delà de toutes mes attentes, ainsi que leur respect.
Je me dis que la partie n'est pas gagnée. Je ne suis qu'à J+9. Je suis
anxieuse, j'ai peur de me faire une infection, une nécrose, etc....
C'est mon côté anxieux de nature.
Mais ce qui me rassure, est que j'ai été opérée à côté de chez moi, que
si un problème arrive, mon dossier médical est au service uro logique de
Lyon. Que pour tous soins post opératoires si nécessaires, des
professionnels me connaissent, m'ont soigné, et [mon chirurgien] sera
toujours là pour moi. En cas d'urgence, je ne suis pas une inconnue au
sein de cette unité médicale qui m'a suivi et cela c'est un soulagement.
Voilà, je vous ai tout dit, avec la plus grande simplicité et vérité.
Je me répète, ce récit, je l'écrit pour informer, aider, faire espérer les personnes séropositives [...].
Bise,
Un remake des Quelques bonnes adresses pour passer une agréable
soirée dans la Capitale , bien sûr pour ceux qui ne les connaissent
pas
http://www.alex-transgenre.com/article- ... 63543.html
soirée dans la Capitale , bien sûr pour ceux qui ne les connaissent
pas
http://www.alex-transgenre.com/article- ... 63543.html
Le 20 Novembre 2011 aura lieu La Journée Internationale de la Mémoire
Transgenre ....
http://www.genrespluriels.be/20-novembr ... onale.html
Transgenre ....
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phenix a écrit :Un remake des Quelques bonnes adresses pour passer une agréable
soirée dans la Capitale , bien sûr pour ceux qui ne les connaissent
pas
http://www.alex-transgenre.com/article- ... 63543.html
Merci pour le lien,as tu essayé toutes ces adresses?
Si je peux faire une comparaison avec l'ancienne Boîte Mythique àselache a écrit :phenix a écrit :Un remake des Quelques bonnes adresses pour passer une agréable
soirée dans la Capitale , bien sûr pour ceux qui ne les connaissent
pas
http://www.alex-transgenre.com/article- ... 63543.html
Merci pour le lien,as tu essayé toutes ces adresses?
Paris " chez ALDO " fermé à la mort " ALDO " ancien transexuel bien
connu à Paris :
Il y a une bonne adresse : le Las Bibas 11 place Pigalle 75009 Paris
Las Bibas : http://www.lefoliespigalle.com
Princesse - Dayse la 2° sur la gauche ...
Une escorte trans a fêté son anniversaire dans cette boîte
Princesse - Dayse la 2° sur la gauche ...
Une escorte trans a fêté son anniversaire dans cette boîte
les trans & filles du Bois de Boulogne !!!
Les filles du bois de Boulogne et des alentours
Voici un topo sur les plans Q du Bois de boulogne. attention ça risque d'être long tellement c'est mon lieux de debauche favoris. Et oui, je fais partie des FBB (Fan du Bois de Boulogne) :
Pour planter un peu le décor :
L'après midi : 75% de femmes d'amerique du sud et 25% de trav et de trans. A partir de 18h/19h jusqu'à 5h du matin : 20 % de filles de l'est, 30% de femmes d'amerique du sud : 40% de trans et 10% de travesti. En ce qui concerne les tarifs c'est en générale 20€ la pipe et 40€ l'amour (si vous prennez la pipe, elle vous propose de la prendre en levrette au bout de quelques minutes si vous n'avez pas encore fini votre affaire) . Vous pouvez tomber de temps en temps qur des trans qui sont ok pour une pipe à 10 €, mais c'est assez rare.
Le jour, ça se passe dans une tente en tissu attachée à 3 troncs d'arbres à l'intérieur des bois. La nuit, c'est dans l'obscurité que ça se passe, en générale pas de tente (sauf au niveau du croisement entre l'allée de la reine marguerite et l'avenue de l'hippodrome). Attention à ne pas trop essayer de faire ça dans votre voiture. La police est très présente dans le quartier et ne laisse pas beaucoup de répis au queutard que nous sommes.
Si vous êtes un voyeur, la nuit sera un terrain de jeux très agréable pour vous. A condition que vous soyé vetu de noir et que vous soyez très discret. Les prostitués n'aime pas trop ça, alors il va falloir apprendre à marcher sur des oeufs pour rapprocher le plus possible de la scène d'action sans vous faire prendre.
Pour ceux qui aiment les hommes, il y a des jeunes hommes sur la route de surennes.
>> La question que tout les debutant se posent :
"Comment ne pas confondre un trav ou un trans avec une femme ?". Avec un peut d'habitude vous arriverez à les distinguer. Voici quelques conseilles pour commencer : Tout d'abord elles ne se melange pas entre elle (trav / trans / femme) et reste souvent en groupe. Elle reste toujours dans les mêmes emplacements. Une fois que vous savez ou se trouve qui c'est presque gagné. Pour cela regarder la description des differnetes rues du bois ci-dessous. Sinon, vous pouvez aussi essayer de regarder la pomme d'adam. ça ne trompe pas. La nuit seuls les travestis et transsexuel montent en voiture, les femmes travaillent et restent toujours dans les bois. En cas de doute: posez la question en espagnol « chica o trabesti ? por favor » (prononcer "tchika o trabesti por favor" », en général les travestis disent la vérité et disent qu'ils sont travestis.
>> Avenue de la porte d'Auteuil:
Quelques BMC sur la gauche, trans ou trav pas très attirantes. tarifs de 30 € pour la pipe et 50 € pour l'amour. possibilité de negocier un 20/40€ si la f est dans un bon jour. Un peut plus loin au niveau de la passerelle pietonne, il y a quelques fois une trans qui attend au bout de la passerelle.
>> Rond point du pavillon des princes:
surtout en fin de semaine et le WE, vous pouviez y trouver des femmes black qui attendent juste devant le pavillon des princes. Pas exceptionnelles. Je préfère aller dans les bois. Peut être un bon plan pour ceux qui ont en marre d'avoir des pv pour stationnement sur l'allée de la reine marguerite.
>> Allée de la Reine Marguerite :
C'est l'artère principale du Bois. C'est là que l'on trouve la majorité des filles la nuit. Elles s'etendent du rond point du pavillon des princes jusqu'au rond point du carrefour de la porte de madrid. Elles sont partout, sur l'allée, dans les chemins/rues perpendiculaires.
Au debut de l'allée en partant du rond point du pavillon des princes, on y trouve surtout des travesti. un peu plus haut dans la monté il y a les trans d'amerique du sud jusqu'à 100m avant le feu du croisement de l'avenue de l'hyppodrome. au niveau du feu, il y a les jeunes filles de l'est à gauche et les femmes d'amerique latine à droite. La même chose juste après le croisement. Après de nouveau les trans d'amerique latine jusqu'à la fin de l'allée. Juste après le croisement avec l'allée de longchamps il y a quelques trans opéré au début sur la droite et après des trans non opéré mais beaucoup moins appetissante que celles d'avant. En revanche il est possible d'avoir une pipe à 10€ de temps en temps.
>> Allée de longchamps:
quelles trans / trav sont présente en soirée sur l'allée.
>> Porte Dauphine :
quelques trans sur le tour de la place et au début des rue adjacentes à la place. Des BMC en allant sur le bd de l'amiralbruix avec des femmes francais qui ont la quarantaine (50 € la passe)
>> Route de Surennes :
Surtout des jeunes hommes et defois des travestis.
>> Route de la porte dauphine à la route des sablons:
Surtout des femmes d'amerique du sud, 35/40 ans. la passe est faite juste derrière la première rangé d'arbre à coté de la rue. quand vous depassez l'allée de longchamps, c'est sur des trans que vous tomberez
>> Avenue Bugeaud :
On peut y trouver des filles assez sympa. Par contre les tarifs sont en générale plus élevé que dans le bois.
>> Pour ceux qui n'ont pas d'argent : Vers le pavillon des princes sur la gauche avant le rond point on trouve parfois des travestis françaises, elles n'ont pas la beauté des travestis latines, mais si vous leur plaisez vous pourrez avoir une passe gratuitement (pour cela être surtout bien monté). Autre moyen de combler vos envies les soirs de galère, à 1h ou 4h du matin, les trav / trans (et très peu de femmes) du bois finissent leurs service, vous êtes en voiture, elles font du stop sur le bord de la route. Arrêtez vous, dites que vous la ramenez mais qu'avant vous voulez une récompense dans les bois ou votre voiture, si elle est cool, vous aurez une fellation sur le trajet, ou garez vous et aller faire vos galipettes dans les bois avant de la ramener. ca marche une fois sur quatre. Si elle vous dit, « on fera ça chez moi », ne la croyez pas c'est une arnaque. Soit elle vous demande 50 € pour monter chez elle soit vous avez le droit à un bisou et un merci. Dans le pire des cas vous pouvez negocier une passe à 10 € pour la ramener.
>> Pour finir quelques avertissements pour les novices :
Surtout bien être protégé pour tout type de rapport. Pour ceux qui ne le serait pas, il y a beaucoup de trans et de femmes qui ont le SIDA . Alors surtout soyez prudents......
Attention à la police. Si vous vous faite attraper, surtout ne jouer pas les heros. Faites celui qui a honte et vous vous en sortirer avec une ammende de stationnement (ça leur fait plaisir). Sinon, il peuvent être très con quand ils s'y mettent. Si vous avez peur des pv, je vous conseille de vous garer vers la porte dauphine ou coté du rond point du pavillon des princes ou dans les parking du bois et de marcher jusqu'à l'allée de la Reine Marguerite.
En voiture dans les allées du bois, fermez toujours vos portières de l'intérieur le soir. Certains travestis s'inviter dans votre voiture quand vous êtes à l'arrêt, montent côté passager, font semblant de vous chauffer en vous caressant, et en rpofitent pour vous voler tout ce qu'ils peuvent attraper (attention aux papiers dans les poches). En plus ils savent que vous ne porterez pas plainte. C'est une vraie bande de salaud. Ca arrive en générale dans la monté de la l'allée de la reine margueritte en partant du pavillon des princes. Alors attention à vous si vous ne voulez pas passer une mauvaise soirée
Voici un topo sur les plans Q du Bois de boulogne. attention ça risque d'être long tellement c'est mon lieux de debauche favoris. Et oui, je fais partie des FBB (Fan du Bois de Boulogne) :
Pour planter un peu le décor :
L'après midi : 75% de femmes d'amerique du sud et 25% de trav et de trans. A partir de 18h/19h jusqu'à 5h du matin : 20 % de filles de l'est, 30% de femmes d'amerique du sud : 40% de trans et 10% de travesti. En ce qui concerne les tarifs c'est en générale 20€ la pipe et 40€ l'amour (si vous prennez la pipe, elle vous propose de la prendre en levrette au bout de quelques minutes si vous n'avez pas encore fini votre affaire) . Vous pouvez tomber de temps en temps qur des trans qui sont ok pour une pipe à 10 €, mais c'est assez rare.
Le jour, ça se passe dans une tente en tissu attachée à 3 troncs d'arbres à l'intérieur des bois. La nuit, c'est dans l'obscurité que ça se passe, en générale pas de tente (sauf au niveau du croisement entre l'allée de la reine marguerite et l'avenue de l'hippodrome). Attention à ne pas trop essayer de faire ça dans votre voiture. La police est très présente dans le quartier et ne laisse pas beaucoup de répis au queutard que nous sommes.
Si vous êtes un voyeur, la nuit sera un terrain de jeux très agréable pour vous. A condition que vous soyé vetu de noir et que vous soyez très discret. Les prostitués n'aime pas trop ça, alors il va falloir apprendre à marcher sur des oeufs pour rapprocher le plus possible de la scène d'action sans vous faire prendre.
Pour ceux qui aiment les hommes, il y a des jeunes hommes sur la route de surennes.
>> La question que tout les debutant se posent :
"Comment ne pas confondre un trav ou un trans avec une femme ?". Avec un peut d'habitude vous arriverez à les distinguer. Voici quelques conseilles pour commencer : Tout d'abord elles ne se melange pas entre elle (trav / trans / femme) et reste souvent en groupe. Elle reste toujours dans les mêmes emplacements. Une fois que vous savez ou se trouve qui c'est presque gagné. Pour cela regarder la description des differnetes rues du bois ci-dessous. Sinon, vous pouvez aussi essayer de regarder la pomme d'adam. ça ne trompe pas. La nuit seuls les travestis et transsexuel montent en voiture, les femmes travaillent et restent toujours dans les bois. En cas de doute: posez la question en espagnol « chica o trabesti ? por favor » (prononcer "tchika o trabesti por favor" », en général les travestis disent la vérité et disent qu'ils sont travestis.
>> Avenue de la porte d'Auteuil:
Quelques BMC sur la gauche, trans ou trav pas très attirantes. tarifs de 30 € pour la pipe et 50 € pour l'amour. possibilité de negocier un 20/40€ si la f est dans un bon jour. Un peut plus loin au niveau de la passerelle pietonne, il y a quelques fois une trans qui attend au bout de la passerelle.
>> Rond point du pavillon des princes:
surtout en fin de semaine et le WE, vous pouviez y trouver des femmes black qui attendent juste devant le pavillon des princes. Pas exceptionnelles. Je préfère aller dans les bois. Peut être un bon plan pour ceux qui ont en marre d'avoir des pv pour stationnement sur l'allée de la reine marguerite.
>> Allée de la Reine Marguerite :
C'est l'artère principale du Bois. C'est là que l'on trouve la majorité des filles la nuit. Elles s'etendent du rond point du pavillon des princes jusqu'au rond point du carrefour de la porte de madrid. Elles sont partout, sur l'allée, dans les chemins/rues perpendiculaires.
Au debut de l'allée en partant du rond point du pavillon des princes, on y trouve surtout des travesti. un peu plus haut dans la monté il y a les trans d'amerique du sud jusqu'à 100m avant le feu du croisement de l'avenue de l'hyppodrome. au niveau du feu, il y a les jeunes filles de l'est à gauche et les femmes d'amerique latine à droite. La même chose juste après le croisement. Après de nouveau les trans d'amerique latine jusqu'à la fin de l'allée. Juste après le croisement avec l'allée de longchamps il y a quelques trans opéré au début sur la droite et après des trans non opéré mais beaucoup moins appetissante que celles d'avant. En revanche il est possible d'avoir une pipe à 10€ de temps en temps.
>> Allée de longchamps:
quelles trans / trav sont présente en soirée sur l'allée.
>> Porte Dauphine :
quelques trans sur le tour de la place et au début des rue adjacentes à la place. Des BMC en allant sur le bd de l'amiralbruix avec des femmes francais qui ont la quarantaine (50 € la passe)
>> Route de Surennes :
Surtout des jeunes hommes et defois des travestis.
>> Route de la porte dauphine à la route des sablons:
Surtout des femmes d'amerique du sud, 35/40 ans. la passe est faite juste derrière la première rangé d'arbre à coté de la rue. quand vous depassez l'allée de longchamps, c'est sur des trans que vous tomberez
>> Avenue Bugeaud :
On peut y trouver des filles assez sympa. Par contre les tarifs sont en générale plus élevé que dans le bois.
>> Pour ceux qui n'ont pas d'argent : Vers le pavillon des princes sur la gauche avant le rond point on trouve parfois des travestis françaises, elles n'ont pas la beauté des travestis latines, mais si vous leur plaisez vous pourrez avoir une passe gratuitement (pour cela être surtout bien monté). Autre moyen de combler vos envies les soirs de galère, à 1h ou 4h du matin, les trav / trans (et très peu de femmes) du bois finissent leurs service, vous êtes en voiture, elles font du stop sur le bord de la route. Arrêtez vous, dites que vous la ramenez mais qu'avant vous voulez une récompense dans les bois ou votre voiture, si elle est cool, vous aurez une fellation sur le trajet, ou garez vous et aller faire vos galipettes dans les bois avant de la ramener. ca marche une fois sur quatre. Si elle vous dit, « on fera ça chez moi », ne la croyez pas c'est une arnaque. Soit elle vous demande 50 € pour monter chez elle soit vous avez le droit à un bisou et un merci. Dans le pire des cas vous pouvez negocier une passe à 10 € pour la ramener.
>> Pour finir quelques avertissements pour les novices :
Surtout bien être protégé pour tout type de rapport. Pour ceux qui ne le serait pas, il y a beaucoup de trans et de femmes qui ont le SIDA . Alors surtout soyez prudents......
Attention à la police. Si vous vous faite attraper, surtout ne jouer pas les heros. Faites celui qui a honte et vous vous en sortirer avec une ammende de stationnement (ça leur fait plaisir). Sinon, il peuvent être très con quand ils s'y mettent. Si vous avez peur des pv, je vous conseille de vous garer vers la porte dauphine ou coté du rond point du pavillon des princes ou dans les parking du bois et de marcher jusqu'à l'allée de la Reine Marguerite.
En voiture dans les allées du bois, fermez toujours vos portières de l'intérieur le soir. Certains travestis s'inviter dans votre voiture quand vous êtes à l'arrêt, montent côté passager, font semblant de vous chauffer en vous caressant, et en rpofitent pour vous voler tout ce qu'ils peuvent attraper (attention aux papiers dans les poches). En plus ils savent que vous ne porterez pas plainte. C'est une vraie bande de salaud. Ca arrive en générale dans la monté de la l'allée de la reine margueritte en partant du pavillon des princes. Alors attention à vous si vous ne voulez pas passer une mauvaise soirée
Re: les trans & filles du Bois de Boulogne !!!
Félicitations pour cet excellent post, trés clair et trés vrai